Courses et formations
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Sa 16 mar. 2024
Wildstrubel
Wildstrubel – 16 mars 2024
Départ de Tavannes direction l’Oberland bernois, plus précisément Adelboden où nous prenons la
cabine pour Engstligenalp. Pendant la nuit, une belle couche de neige est tombée et nous débattons
sur le parcours et sur une éventuelle alternative autour d’un café. Cela laisse le temps aux derniers
nuages de disparaître pour nous laisser sous un soleil, qui très rapidement va nous réchauffer. Nous
attaquons la course par un long plat en empruntant parfois la piste de ski de fond pour progresser un
peu plus rapidement. La montée s’approche et le soleil réchauffe l’atmosphère qui rend la neige un
peu plus humide. Des conditions idéales pour la formation de sabots sous les peaux, qui mettra le
physique et la patience de certains participant à rude épreuve. Heureusement, un coup de fart et ça
repart ! En tout cas un certain temps… Plus nous montons, plus la couche de neige s’épaissit et
s’assèche. De belles perspectives pour la descente ! Malheureusement, le vent fait son travail et nous
pouvons voir de loin que le passage de la Früestücksplatz risque d’être critique. Nous décidons de
nous approcher pour avoir un meilleur point de vue. Un peu plus loin, la visibilité sur le passage clé se
couvre et ce que nous pouvons deviner ne présage rien de bon. Le groupe se scinde en deux parties,
une première qui va redescendre, fatigué à cause d’une nuit agitée et une seconde qui gravit encore
quelques mètres pour analyser d’encore plus près. Malheureusement, les conditions sont trop
dangereuses et nous prenons la décision de ne pas faire le sommet mais ajoutons une descente
supplémentaire à notre programme. La première descente se fait dans une neige légère et profonde
et nous décidons de remonter les 400m descendu pour faire une seconde descente, cette fois-ci en
directions du départ de la cabine. La profondeur de la neige met nos jambes à rude épreuve, mais
l’euphorie nous fait vite oublier la douleur. Nous continuons jusqu’en bas dans des conditions que
nous n’avons vu que trop rarement cet hiver. C’est finalement sur la terrasse du restaurant que nous
nous retrouvons tous pour partager nos expériences de cette magnifique course et chanter un joyeux
anniversaire à Mario.
Merci à Florent pour l’organisation, ainsi qu’à Nathalie, Céline, Mario, Matthieu et Pierrick pour la
bonne ambiance.
Thibaut
Sa 9 mar. 2024
4e initiation ski-rando Gd St-Bernard
Di 25 fév. 2024
Pic Chaussy 2351 m
Au cœur d'un hiver pauvre en neige, qui deviendra peu à peu la norme, notre chef de course a préparé une sortie au Pic Chaussy, 2351m, pour huit passionnés du club. Quelques jours avant, André, conscient de l'enneigement insuffisant, avait envisagé d'annuler la sortie. Cependant, l'appel de la montagne était plus fort, et c'est ainsi que notre périple débuta à 8 h 45, par un froid mordant de -8°C au Col des Mosses.
En plus de l'équipement de base, André nous avait conseillé de ne pas oublier nos couteaux en raison de l'incertitude quant à l'état de la neige au sommet. Le démarrage de notre ascension s'est fait à proximité des remontées mécaniques, désormais silencieuses et abandonnées, faute de neige. Pourtant, la récente précipitation du jeudi avait donné 15 cm d'or blanc, redonnant légèrement vie au paysage.
Notre montée fut ponctuée de rencontres surprenantes: D'abord, des plongeurs courageux, explorant les profondeurs glacées du lac Loison à travers un trou foré dans la glace. Puis, un autre groupe, probablement engourdi par une nuit passée dehors par -15°C, qui s'entraînait au bivouac de haute-montagne. Sinon, une centaine d'autres passionnés de ski avaient également choisi aujourd'hui cet itinéraire très fréquenté, dont une demi-douzaine accompagnés de leur compagnon à quatre pattes.
Le chemin vers le sommet ne fut pas exempt d'obstacles. Mario vit sa fixation de peau se briser, menaçant de mettre un terme prématuré à son ascension. Heureusement, l'ingéniosité d'André et un kit de fortune permirent une réparation rapide, soulignant l'importance d'être toujours préparé à toute éventualité.
Alors que nous approchions du sommet, un passage particulièrement délicat nous obligea à déchausser et à progresser à pied. Les derniers mètres, gelés mais franchissables sans couteaux, nous mirent au défi du dernier effort ascensionnel. Au sommet, malgré le vent glacial, nous avons pris un moment pour nous serrer la main, ôter les peaux de nos skis, capturer l'instant par une photo avant de nous lancer dans la descente.
L'itinéraire de descente par le nord, différent de celui de la montée, nous a offerts des paysages préalpins magnifiques et une neige de bonne qualité, particulièrement appréciée à proximité de la buvette des petits lacs. Les derniers kilomètres se déroulèrent par l'itinéraire de montée, sur des pistes ramollies par un scintillant soleil printanier.
Sa 17 fév. 2024
Chibe/Màre
Sa 3 fév. 2024
3e volet initiation Préalpes
Rapport de course - initiation au ski de randonnée - 3ème volet Samedi 3 février 2024 Chefs de course: Claude Rossé, André Montavon Suite au deux premiers volets d'initiation au ski de randonnée, une sortie dans les Préalpes était prévue avec les initiés motivés et disponibles. Les conditions de neige étant ce qu'elles sont en cette année 2024, nous sommes partis en direction de Bannalp dans le Woflenschiessen (près d’Engelberg) pour voir ce qu'il restait de neige. Nous nous sommes donc retrouvés dans une boulangerie proche du lieu de départ de la randonnée, où nous avons pris le temps de boire un thé/café/chocolat tout en préparant notre course du jour. La boulangerie était gagnante de plusieurs prix pour ses pains et du cervelas d’or, elle a conquis plusieurs farouches randonneurs de s’acheter de quoi agrémenter leur pic-nique ou leur retour à la maison du soir! Après avoir repris la route quelques instants, nous sommes allés jusqu’au village de Fell, où nous avons mis nos sacs sur le dos et nos souliers aux pieds. Nous avons commencé par prendre le Banalpbahn de Fell jusqu'à la Chrüzhütte (1710m) où nous avons trouvé la neige. La station étant fermée, nous avons remonté le bout de téléski à pied et avons entamé notre montée jusqu'au Chaiserstuel (2400m). Randonnée techniquement peu difficile, nous avons eu l'occasion de nous confronter au problème de la neige collante et des températures élevées, découvrant ainsi la grande utilité du fart sur les peaux pour se prémunir des sabots de neige. La montée fut aussi l'occasion d'utiliser nos couteaux sur les faces moins exposées et de travailler nos conversions, car après la neige collante sur les parties déjà exposées au soleil, il était venu l’heure de monter sur la face encore ombragée et donc gelée de la vallée. Arrivés au col du Schonegg-Chaiserstuel, nous réalisons que les grandes corniches et gueules de baleines présentes partout autour de nous ne présentent rien de bon et décidons d'écourter notre sortie. Plutôt que de redescendre de l’autre côté du col et de remonter avant d'atteindre le sommet, nous mangeons rapidement un sandwich puis longeons la crête en direction du sommet. Plusieurs passages un peu techniques et surtout dénudés de neige nous obligent à porter nos skis puis après les avoir remis pour quelques mètres un peu périlleux, nous effectuons un dépôt quelques mètres avant le sommet, lorsque la neige ne nous permet plus de monter en toute sécurité et que nous partons à pied sur les sentiers caillouteux jusqu'à atteindre le but tant convoité. Après quelques photos, nous redescendons, d'abord à pied puis à ski, jusqu'au restaurant de la Chrüzhütte. Pour redescendre, des passages un peu plus durs que d’autres, mais globalement la neige était bonne et nous a presque fait hésiter à repartir pour un tour. Après un débriefing autour d’un verre, nous remontons les quelques mètres nous séparant du sommet de la cabine par laquelle nous étions montés et lançons un coup de téléphone aux installations pour qu’ils nous fassent redescendre. Suite à cela, retour de chacun par chez lui sur des routes relativement remplies, des images plein les yeux et déjà l’envie de revenir bien vite à la montagne…. Au total, une jolie petite randonnée d’un peu moins de 9 km et d’environ 900 m de dénivelé, effectuée sous un grand ciel bleu et avec des températures relativement élevées! À bientôt pour une nouvelle randonnée et de la bonne neige! Audrey Corbaz
Sa 3 fév. 2024
Bonhomme du Tsapi & co.
3-4 février 2024 : un week-end tout terrain !!!
Au départ, deux jours prévus à Bourg St-Pierre… comme personne n’avait vraiment envie de cueillir des champignons ou des pâquerettes, Mélanie nous propose un repli sur les Alpes bernoises.
Rendez-vous à Lauenen le samedi matin pour une montée à l’Arpellistock. C’est comme ça que 1 bernoise, 1 français et deux vaudoises se retrouvent à chausser les skis côte à côte. Ça commence très fort : une neige dure et glissante dans la forêt ne nous embête pas longtemps, elle laisse rapidement place aux épines de mélèzes et à la terre. « Un peu » de portage plus tard, nous chaussons les crampons pour passer un endroit délicat. Nathalie est tellement ravie de sortir son matériel tout neuf… mais ça c’était avant de savoir que ça ne sera pas du tout la dernière fois ! On rechausse les skis, on redéchausse les skis pour passer la rivière. Et là, c’était la partie facile ! S’en suivra des conversions en pentes raides, une traversée dans un couloir d’avalanche plein de grosses boulettes gelées, un passage crampons piolet dans de la glace vive… 5h30 et 700m de dénivelé positif plus tard, nous voilà à la cabane Gelten !! L’horaire et la projection de la descente nous font abandonner le sommet et attaquer le pique-nique puis le retour. Pas besoin de descriptif de la descente… c’est le même que la montée et les difficultés aussi. C’est avec notre plus beau ski (crampons, palmes, bottes) que nous arpentons boulettes, rivières, chemin forestier et boue (ah ben oui, même la terre s’est transformée) pour enfin arriver à notre point de départ.
Un repas et une nuit de repos bien méritée à l’hôtel Diana à St-Stéphan nous permettent de nous lancer au sommet de l’Albristhore le lendemain matin. Une magnifique course variant longue traversée, montée exigeante et portage qui nous amène au sommet. Cette fois la descente aussi est agréable avec une neige plus qu’acceptable (bon, après la veille, quelque chose me dit que notre échelle était peut-être la moindre biaisée ?!).
Je tiens à remercier chaleureusement le CAS Prévôté d’avoir permis à la vaudoise que je suis de participer à ce magnifique week-end. Merci à toi Mélanie pour la préparation et l’accompagnement pas facile de ces deux courses. Merci à Nathalie et Olivier pour votre bonne humeur, votre solidarité et votre humour.
Christèle Thuner
Ve 2 fév. 2024
Découverte de l'escalade indoor sur bloc
Annulation de l'entraînement.
Raison: Chauffage de la salle hors fonction.
Annulation de l'entraînement.
...Di 28 jan. 2024
Gr. Tramelan, randonnée raquettes facile
Nicole Marquis Cheffe de course.
Par un temps radieux et ensoleillé, rendez-vous à la patinoire de Tramelan à 9h pour Anne Paroz et sa fille, André Jubin, Yolande et Jean-Claude Humair.,
Josiane Vuilleumier, Margrit Ummel, Daniel et Corinne Liechti. Nous avons parqué nos 2 voitures derrière l’hôtel-de-ville de Tavannes,
gravi le sentier des Chasseurs, fait un petit détour par la Werdtberg et regagné la Rochette par la Crête. Andreas a servi l’apéritif
pendant que j’épluchais ails et échalottes et les touristes ont commencé d’affluer. Nous avons mangé nos fondues et une petite salade
d’oranges, aidé Andreas en cuisine et au service car le monde affluait, fait toute la vaisselle avant de reprendre le chemin du retour
vers 15h30, explorant cette fois-ci la descente de Montoz par les cabanes du CAS Pierre Pertuis, Amis de la Nature, CMA , le Grimm
pour nous retrouver à Tavannes vers 18h15.
Ve 26 jan. 2024
Découverte de l'escalade indoor sur bloc
Annulation de l'entraînement.
Raison: Chauffage de la salle hors fonction.
Annulation de l'entraînement. ...
Je 25 jan. 2024
Cours avalanche
Cours avalanche du 27 et 28 janvier 2024
Chefs de course : Patrice Liechti, Florent Günter.
Participants : Laurence, Wilfred, Brigitte, Christophe, Mario, Céline, Audrey, Sébastien, Véronique, Charlène, Pierrick, Guillaume.
Suite au cours théorique du 25 janvier 2024 nous avons deux jours de pratique sur le terrain.
Le premier jour nous nous sommes retrouvés à la gare de Corgémont avant de partir en direction du Chasseral. Nous sommes partis depuis une ferme à proximité de la métairie du Milieu. Nous sommes montés sur 500m en essayant de suivre les névés restants. Arrivés sur un plateau nous avons passé la journée à faire des exercices avec nos DVA : (RE)découverte de notre matériel et exercices de recherche. Un grand soleil nous accompagna toute la journée. Nous sommes ensuite montés sur un kilomètre et demi pour pouvoir redescendre dans une combe ou la neige était restée à l’abri du soleil. Le manteau était dur mais skiable. Nous avons terminé cette enrichissante journée par un verre à la métairie du Milieu.
Le deuxième jour nous avions rendez-vous à 7h à l’hôtel de ville de Tavannes. Nous avons ensuite pris la route en direction du Diemtigtal. La course commença du parking de Menigground. Les 200 premiers mètres se firent les skis sur le dos. Ensuite nous empruntons une route glacée jusqu’à un camp de tipis. Depuis cet endroit le manteau neigeux s’est épaissi, la neige restait dure mais moins gelée. Les chefs de courses décidèrent de longer le Niderhore. Le risque d’avalanche étant peu marqué il était très intéressant pour le cours avalanche de passer par là. Nous avons pu observer en sécurité les conséquences du réchauffement de la semaine précédente, des coulées et des gueules de baleine étaient visibles. Nous montions ensuite au Lueglespitz ou nous dinons. Sur la montée nous avons pu observer la dangerosité des corniches. Depuis le sommet nous avons aussi constaté les dégâts du réchauffement dans les faces nord. Nous sommes ensuite redescendus en direction du Bur. Nous avons mis les couteaux pour monter, la neige était encore très dure. Nous sommes redescendus sur Seebergsee ou nous avons pelleté et sondé. Nous avons aussi pu voir les différentes strates de neige. Enfin nous sommes rentrés aux véhicules. La course a fait au total 14,80km pour 880m de dénivelé positif le tout sous un grand ciel bleu. Nous avons encore fini cette belle journée par un verre.
Guillaume Lombardo
Di 21 jan. 2024
Bluttlighore
Véronique, Philippe, Brigitte, Olivier et notre chef de course, Patrice, se sont rassemblés avec enthousiasme pour profiter d'une sortie à ski dans le magnifique Diemtigtal
Une fois arrivés au parking de Fieldrich, le début de la course démarre pour le mieux le long de la route d’alpage avec des conditions météos clémentes et un fond de neige suffisant pour pas craindre les cailloux lors de la descente.
Nous empruntons ensuite le chemin aménagé sur la pente N, avant de remonter les pâturages jusqu'aux cabanes de Raufli. C’est l’occasion de pratiquer nos premières conversions de la journée, qui mettront à l’épreuve les compétences fraîchement acquises pour certains, mais aussi la souplesse de nos aventuriers. La nature nous offre de beaux paysages et de la présence au loin de chamois.
Après une courte pause, l’équipe repart à l’attaque avec une montée progressive puis une pente raide jusqu’au sommet. Patrice, aux petits soins pour ses compagnons de course, ne manque pas de préparer au mieux chaque passage délicat, allant jusqu’à préparer à la main l’accès final au sommet. Nous sommes gratifiés d’une vue imprenable sur les montagnes environnantes, mais également d’un vent glacial qui nous incite à ne pas traîner.
Le matériel est rapidement préparé pour attaquer la descente, quelques skieurs avaient déjà fait leur trace, mais le terrain vierge ne manquait pas pour savourer les 30-40 cm de neige fraiche qui se présentaient à nous. Á chaque pause s’esquissait un large sourire sur nos visages, le temps de soulager les cuisses et d’apprécier cette neige porteuse. En dessous de 1600m la neige est plus lourde et difficile à skier, il ne nous reste plus qu’à sillonner le long d’un chemin de neige dure avant de rejoindre le pâturage et rentrer le cœur léger jusqu’au parking. Des conditions idéales comme celle-ci, on en redemande ! Merci à Patrice pour l’organisation.
Le bon endroit au bon moment 😉, Merci !
Sa 20 jan. 2024
Gurbsgrat 2274 m
Course du 20.01.2024. Chefs de course : André Montavon et Claude Rossé. Participants : Claire-Lise, Gladys, Anouk, Nathalie, Charles, Wilfred, Pierre-André, Fabio, Philippe, Stéphane, Guillaume et Nadine.
La course prévue initialement au Gurbsgrat est déplacée au Höch-Gumme en raison des risques d’avalanches élevés dans la région du Gurbsgrat.
Le point positif est que l’heure de départ est reculée car la première télécabine de Lungern à Turren est à 9h00. Nous partons donc à 7h00 de Tavannes pour Lungern. Le café sera à l’arrivée de la télécabine à Turren à 1530 mètres. L’appel du soleil et de la neige poudreuse nous fait écourter cette pause et c’est le départ pour le sommet situé environ 700 mètres plus haut, le Höch-Gumme à 2204 mètres.
Nous prenons d’abord le chemin balisé des raquetteurs et des lugeurs et nous traversons le très joli hameau de Schönbüel à 2008 mètres avec sa magnifique chapelle. Le coin est très fréquenté des raquetteurs, des promeneurs et des randonneurs ; ils sont disséminés partout sur les pentes enneigées. Nous passons devant le restaurant puis, cales montées, nous partons pour quelques conversions jusqu’au sommet.
Le panorama au sommet, comme souvent, récompense la montée avec la vue au loin sur la face nord de l’Eiger, la Jungfrau et le lac de Brienz, une impression d’être là où l’on doit être ! Par contre le sandwich attendra un peu, le vent ne nous encourage pas à nous installer là-haut.
La neige est tellement légère qu’il n’est même pas nécessaire de savoir skier pour pouvoir profiter de la belle descente et de faire son tracé sinueux. Les fanatiques de la poudre en demande plus et continue la descente après l’endroit prévu du pic-nic mais se rendent très vite compte que la belle pente est terminée, nous obligeant à faire demi-tour et à remonter jusqu’au restaurant rejoindre le reste de l’équipe qui avait un meilleur flair que nous. Après un sandwich englouti en vitesse, une partie de la troupe reprend le chemin du sommet pour pouvoir encore une fois profiter de cette neige exceptionnelle pendant que le reste de l’équipe sirote un café. Nous nous retrouvons ensuite sur le chemin de la descente. Les chefs de course nous amènent dans la forêt mais la neige n’est pas top entre les arbres. On descend tant bien que mal entre les sapins pour se retrouver au restaurant en haut de la télécabine où nous profitons du soleil sur la terrasse avec une vue magnifique et une bière bien fraîche.
Pour une grande équipe comme celle du jour, la course n’a pas traîné et a été menée de mains de maîtres.
Dénivelé du jour pour ceux qui ont fait deux fois le sommet : 960 mètres. Et non pas 1000 mètres, quelle horreur !!!! Je rigole bien sûr, la journée a été splendide et l’ambiance au beau fixe, merci aux chefs de course pour cette belle découverte.
Sa 20 jan. 2024
Cascade de glace
Cascade de glace, 20-21 janvier 2024.
Par Nicolas Masoch :
Premier jour à Anzère ice park, au sommet des installations. Second jour à Brucholay, dans le val de Bagnes.
Sûrement le week-end le plus extrême de ma vie. J'ai vraiment adoré débuter sur une structure artificielle pour faire mes premières marques. C'était plus facile et moins physique de mettre mes piolets dans des trous déjà fait. Ensuite le deuxième jour était plus sauvage. On a cherché à différents endroits des cascades. Malheureusement elles n'étaient pas encore bien formées. Finalement on s'est contenté d'une cascade au bord du chemin dans la forêt. C'était intéressant de grimper dans un milieu naturel, de voir certaines manipulations que je n'avais jamais vu. (Grimper avec des cordes à double, les coinceurs, vis à glace, relais sur un arbre). Si c'était à refaire, je le referai à 100%.
Ve 19 jan. 2024
Découverte de l'escalade indoor sur bloc
Annulation de l'entraînement.
Raison: Chauffage de la salle hors fonction.
Annulation de l'entraînement. ...
Di 14 jan. 2024
Bündihore/Honiese
Course du 14 janvier 2024 au Mäggisserehore (2348 mètres) en remplacement du Bündihore/Honiese. Chef de course : Florent Günter. Participants : Sylvie, Nathalie, Laurent, Christophe, Fabio et Nadine.
En raison du peu de neige en dessous de 1400 mètres, Florent décide de nous épargner de porter les skis trop longtemps et change de lieu. Nous partons donc pour Springenboden 1326 mètres. Nous nous retrouvons au parking à l’intersection Haseloch, 100 mètres avant Springenboden afin de laisser les places libres pour les personnes utilisant le téléski.
Comme prévu, la neige n’est pas en abondance à Springenboden, tout comme dans toute la région, mais suffisamment quand même pour partir en peau depuis le téléski. L’air est frais mais rapidement nos corps se réchauffent dans la montée pour Mäggisserehore. Le vent nous attend au sommet, nous faisant renoncer au pic nic, que nous prendrons plus bas au soleil et à l’abri du vent. La descente sous le sommet est d’abord bien râpée puis plus bas à l’ombre la neige est en plus grande quantité et plus légère.
Nous profitons du soleil pour manger un morceau au bas du Mäggisserehore avant de repeauter pour remonter direction le Ochse pour faire la traversée avant la descente sur Springenboden. La belle poudreuse nous attirant, nous remontons plus haut sur le Ochse pour profiter d’une jolie descente dans des conditions de neige un peu cartonnée. Puis vient la descente sur Springenboden où là enfin nous trouvons une belle pente de poudreuse dont nous nous délectons.
Le restaurant du téléski nous appelle et nous y succombons sans hésitation, un petit rafraîchissement étant bien mérité. Très belle course organisée par Florent. Merci à lui et à toute l’équipe.
Sa 13 jan. 2024
2e volet initiation ski-rando Chasseral
Samedi 13 janvier, l’initiation rando volet 2 a lieu à Savagnières-Chasseral.
Rendez-vous à St-Imier à 08h30 dans un café avant de se rendre aux Savagnières.
Le ciel est dégagé, pas un nuage, température largement en dessous de zéro.
Quel plaisir de se retrouver enfin sur le terrain pour des exercices pratiques.
Nous sommes un groupe d’une quinzaine de personnes, de tout âge.
Dès que la pente le permet nos instructeurs André, Claude et Charles nous enseignent les techniques de conversions.
Les débuts sont un peu laborieux, mais en enchaînant des dizaines de changements de direction la technique s’améliore.
On profite d’un chalet en plein soleil pour la pause de midi, c’est tellement agréable.
Le sandwich avalé, on enchaine chacun son tour deux exercices de recherche de victime avec le DVA.
On rechausse les skis pour continuer notre virée qui nou mène près d’un groupe de chamois.
Une descente sur les Savagnières, un verre à la buvette avant de clore cette journée.
Merci à nos instructeurs pour leurs bons conseils et leur bienveillance.
Au plaisir de se retrouver pour le volet 3.
Christine Scheidegger
Di 7 jan. 2024
Pte de Préserman
Météo défavorable, neige et broulliard avec degrés 3+ Course annulée,
Météo défavorable, neige e ...
Je 23 nov. 2023
Champoz
Pour marquer la fin de son mandat de préposé aux courses séniors, André Knuchel a organisé une course ad-hoc à Champoz. Après une période très pluvieuse, c’est une journée sèche qui est annoncée, mais, le brouillard est présent lorsque les 9 marcheurs se retrouvent à 10h à Champoz pour le traditionnel café, croissant. Après avoir pris des forces, départ en direction du Mt-Girod par un sentier agréable au début avant de devenir compliqué pour cause de grandes coupes d’arbres. On chemine entre branches et troncs quasiment jusqu’au sommet du Mt-Girod où le soleil nous attend. De là descente tranquille sur Champoz pour le repas de midi où 8 non-marcheurs nous attendent. André en organisateur hors pair avait commandé un menu “langue de boeuf” exellent et très bien servi, le tout accompagné de bons millésimes.
Merci André de tout ton travail durant des années et de l’organisation de cette belle journée. Tu as mis la barre haute pour ton successeur.
Philippe
Di 5 nov. 2023
Lauterbrunnen: sortie culturelle
En ce matin pluvieux, nous ne sommes pas mécontents que la course du jour soit culturelle et non alpine, même si la météo est un peu plus clémente à Lauterbrunnen que chez nous. Ce sont onze participants, représentant avec bonheur les deux sections de la vallée, qui se retrouvent à Lauterbrunnen autour du traditionnel café-croissant. Le déplacement a pu se faire avec deux voitures, car une participante qui s’est inscrite hors délai a décidé de rallier Lauterbrunnen en train. Bravo Christiane et merci !
A 10 heures tapantes nous nous présentons au rendez-vous fixé avec José, qui nous accueille au Tal & Sagen Museum, avec…. cafés et croissants. Pas de problème, on remet ça pendant que nous écoutons avec grand intérêt notre guide parler avec passion de sa région et des origines de ses habitants, ainsi que de la création et du bon fonctionnement du musée. Ensuite nous le suivons dans les diverses pièces de la maison (ancien moulin) où il nous explique l’utilisation qui était faite de certains objets utilitaires et autres outils qui, tous plus intéressants et beaux les uns que les autres, dont un biberon pour les veaux, nous sont cependant inconnus. Nous découvrons aussi que Lauterbrunnen est une référence mondiale concernant la fabrication de la dentelle aux fuseaux.
Pendant que José, Géraldine et François amènent un copieux apéritif dînatoire dans la chambre où José nous a accueillis nous avons tout loisir de déambuler dans les diverses pièces afin de regarder de plus près photos, outils, affiches, skis, dentelles, etc et même, de tester l’assise d’un antique téléski !
A 12h25 nous sortons pour attendre le car postal qui nous amènera à Stechelberg car, eh oui, nous avons droit en prime à une randonnée de 5 kilomètres où lutins, trolls et compagnie nous accompagnent par le truchement de contes que José se fait un plaisir de nous dévoiler à certains endroits bien précis. Quelques détails d’architecture, comme les Seeleguggi (regard de l’âme), petites ouvertures sous le toit des maisons nous sont aussi expliqués.
Pour couronner cette magnifique journée nous avons la chance de pouvoir découvrir les époustouflantes chutes du Trummelbach le jour de leur fermeture. De retour au musée nous prenons congé de notre guide, non sans avoir dégusté le délicieux cake aux carottes de Géraldine accompagné d’un café ou d’une autre boisson. Ah oui, vous aimeriez encore savoir si nous avons dû sortir les impers et autres protections pour la pluie ? Eh bien presque pas !
Un grand merci à Géraldine et François pour l’organisation impeccable et à José d’avoir su capter notre attention par sa verve et son bagout.
Di 29 oct. 2023
Gr. Tramelan: Glacière de Monlési
Le groupe Tramelan avait organisé une sortie inoubliable à la glacière de Monlési. Au départ de Tramelan, nous avons pris la route en voiture en direction des rives du Lac des Taillères. Notre première étape était le restaurant-aux-berges-d'Estaillères, un endroit qui mérite le détour. L'ambiance y était semblable à celle d'un navire du Capitaine Némo, dans un décor de musée maritime.
Après avoir savouré un café revigorant, notre cheffe de course, Claire-Lise, nous a guidés à travers un pâturage boisé et une forêt aux couleurs automnales pour atteindre la fameuse glacière. Équipés de crampons et de lampes frontales, nous avons exploré la grotte avec un émerveillement sans fin. Marcher sur un sol recouvert de glace au fond d’une grotte n'est pas une expérience quotidienne.
Au moment du pique-nique de midi, nous avons allumé un feu pour cuire des cervelas, créant un moment convivial qui nous a rappelé nos racines. Le retour s'est effectué par un chemin différent, longeant les rives du lac pour une dernière pause. C'est là que Michel a eu la brillante idée d'entonner un chant, rapidement suivi par d'autres membres du groupe. Cette spontanéité a exprimé la magnifique ambiance de cette journée mémorable.
Nous exprimons notre gratitude envers Claire-Lise pour nous avoir fait découvrir ces trésors cachés.
Les participants : Yolande, Jean-Claude, Anne, Josianne, Maryline, Daniel, Corinne, Laurence, Wilfred, Véronique, Marco, Margrit, André J, André M, Andréas, Michel et Charles. C'était une aventure inoubliable partagée entre amis, pleine de découvertes et de convivialité.
Charles Donzé
Sa 14 oct. 2023
Sentiers insolites
Sentiers insolites avec : Edith, Christine, Claire-Lise, Maurice, Charles, Bernard et notre chef de course Claude.
Notre sortie débute par le traditionnel café-croissant dans la cité historique de Laufon, la journée commence bien. Ensuite nous partons pour Zwingen où nous garons nos voitures, avant de prendre un bus jusqu'à Büsserach. Bien que la météo ne se présentait pas clémente, nous avons eu de la chance car le soleil nous a accompagnés au début de notre randonnée jusqu'au château de Tierstein et avons suivi l'arête jusqu'au Chemiflue. Pendant notre marche, nous avons eu le privilège de croiser non pas une, mais six salamandres tachetées. Cette rencontre était exceptionnelle, car de nombreuses personnes n'en avaient jamais vu auparavant. Son surnom « salamandre de feu » nous renvoie à un passé magique. L’animal se cachait dans des tas de bois et ne se montrait que lorsque ceux-ci se mettaient à brûler. Ce dragon miniature pouvant mesurer jusqu’à 20 cm de long et vivre entre 20 et 25 ans a ainsi acquis, à tort, la réputation de naître au milieu des flammes. Les couleurs vives de la salamandre tachetée ont une signification importante : mieux vaut ne pas s’y frotter, car elle est venimeuse.
Continuant sur l’arête, la pluie nous a rattrapés et elle a persisté pendant le reste de notre aventure, y compris lors de la descente vers Fehren. Notre itinéraire nous a ensuite menés vers les gorges de l'Ibach, où nous avons été émerveillés par le magnifique sentier qui serpentait entre les rochers.
Une éclaircie bienvenue nous a permis de faire une pause pique-nique.
Pendant notre exploration, nous avons découvert de belles grottes, dont l'une était aménagée de manière à y passer des vacances. Lorsque nous avons atteint les trois quarts des gorges, nous avons décidé de ne pas poursuivre jusqu'à la fin vers Chessiloch, mais de prendre un raccourci à travers la forêt d'Ischlag. Cette décision nous a permis de visiter d'autres grottes et d'éviter de remonter la route le long de la Birse, nous ramenant ainsi à nos voitures à Zwingen.
Une aventure mémorable malgré la météo capricieuse, avec des découvertes fascinantes le long du chemin, une équipe joyeuse et un chef de course au top, merci Claude pour nous avoir fait découvrir cette belle région.
Claire-Lise
Sa 2 sept. 2023
Gr. Tramelan: Lobhornhütte et environs
Le groupe Tramelan avait rendez-vous avec l'aventure lors de sa sortie annuelle dans la région de Rosenlaui. Sous la houlette de Daniel, leur chef de course et organisateur, cette escapade s'annonçait mémorable.
La journée a commencé avec un point de rencontre à Tramelan avant que Daniel nous conduise au restaurant Zwirgi, perché au-dessus de Meiringen, pour une pause café revigorante. Après cette pause bienvenue, nous avons entamé une courte randonnée pour admirer une cascade qui avait une signification particulière, étant donné que c’est le lieu où Arthur Conan Doyle avait choisi de mettre fin aux aventures de Sherlock Holmes. Le tumulte de l'eau dévalant la cascade résonnait dans nos oreilles, créant une atmosphère mystérieuse.
Après cette expérience, nous avons repris une route de montagne étroite en direction de Rosenlaui. Arrivés là-bas, nous avons entrepris une marche à pied à travers des gorges spectaculaires, offrant un spectacle à couper le souffle. Les parois rocheuses profondes et étroites résonnaient du rugissement du torrent, créant une ambiance palpitante. À la sortie des gorges, nous nous sommes installés pour une pause repas de midi dans un coin où de nombreux visiteurs avaient constitué une multitude de cairns, témoignant de leur passage.
Après le repas, nous reprenons la randonnée, cette fois vers la Engelhornhütte, située à 500 mètres plus haut. Le chemin nous a conduit sous le Rosenlouwistock, offrant une vue imprenable sur les grimpeurs courageux en action. À la cabane, nous avons profité de la terrasse ensoleillée pour nous désaltérer et nous détendre avant de repartir, empruntant un autre chemin pour revenir à nos véhicules.
Nous avons ensuite mis le cap sur Schwarzwaldalp, puis nous avons marché pendant 15 minutes pour atteindre la Brochhütte, l’objectif de la journée et notre refuge pour la nuit. L'apéro était une étape incontournable, renforçant l'esprit de camaraderie. Après un bon repas, le "jass" qui a suivi a permis aux plus chanceux de s'imposer, comme d’habitude.
Le lendemain matin, le groupe a été réveillé à 6h00, une heure matinale qui ne plaisait pas à tous, mais nécessaire pour une journée bien remplie. À 7h00, selon le programme établi par Daniel, nous avons fait nos adieux à Andréas et André, qui devaient rejoindre une autre équipe pour une semaine de randonnée dans l'Oberland.
La journée nous amène à conquérir le Wildgärst, avec deux options : l'arête pour les plus courageux et le col pour les autres. Après une heure de montée, le groupe s'est divisé en deux. Un groupe a choisi de suivre l'arête, grimpant une pente raide pour atteindre le Garzen, situé à 700 mètres plus haut. Il a suivi l'arête, parfois vertigineuse et exposée, pour finalement arriver au sommet enneigé.
Pendant ce temps, l'autre groupe, dirigé par Gladys, a opté pour le chemin passant par le Lac Hagelseewli. Deux participants ont décidé de ne pas continuer et ont préféré rejoindre directement la Grosse Scheidegg, puis les autres ont gravi le col en passant par ce qui reste du Blaugletscherli. La montée finale vers le sommet par un sentier enneigé a été éprouvante, mais les rétrouvailles au sommet ont rempli les cœurs de joie, de sourires et de fierté.
Une mention spéciale a été réservée à Grand-Maman Yolande et à son petit-fils Grégory, qui ont partagé un moment précieux ensemble. Cependant, le retour n'a pas été de tout repos, les pieds et les genoux commençant à souffrir gravement. Finalement, nous sommes arrivés au point de rencontre à la Grosse Scheidegg, où une terrasse ensoleillée nous attendait pour un dernier verre avant de prendre le bus qui nous ramène à nos véhicules.
Cette incroyable aventure a été rendue possible grâce à l'organisation impeccable du chef de course, Daniel, et à la camaraderie du groupe, composé de personnes exceptionnelles : Andréas, André, Gladys, Pierre-André, Claire-Lise, Jean-Claude , Yolande, Grégory, Nadine, Béatrice, Corinne, Anouck, Margrit et Charles. Ces moments partagés resteront gravés dans leurs mémoires pour toujours.
Charles Donzé
Je 17 août 2023
Chasseral
Nous sommes 14 participants à nous retrouver par un temps magnifique à la métairie de Nidau pour la course organisée par Dadi et Nicole. Il fait presque trop chaud pour prendre un café au soleil, mais aussitôt dit, le ciel se voile et nous pouvons profiter du café et de l’excellente tresse et brioche préparées par la tenancière. Merci à Rose qui nous offre toutes ces bonnes choses. Notre chef du jour nous informe du trajet et surtout du dénivelé de +500m qui nous attend.
Donc nous voilà partis pour le Schilt par le sentier des Bûcherons. Ce sentier qui zigzague dans la forêt est magnifique et couvert de feuilles. En chemin un petit diable nous fait signe et au sommet, nous laissons un petit message dans le livre des passages en pensant à Hugo, l’un des pionniers de ce chemin. Au point de vue une vue impressionnante sur la Steiner, la vallée du Grabe, le Crêt du Soleil et les rochers du Schilt s’offre à nous. Après avoir fait une photo de groupe sur la supervision du hibou, nous rejoignons le chalet du Ski-Club Sonceboz pour le pique-nique.
Le retour se fait par la ferme des Boveresses. En chemin nous admirons un troupeau de vaches avec leurs veaux qui se reposent paisiblement dans le pâturage et soudain oh surprise, une énorme vesse-de-loup, grande comme un ballon de rugby est au bord du chemin. Aussitôt vue, aussitôt mise dans le sac à dos de Rose pour partage ultérieur ! … et un tip encore, si vous cherchez des mûres pour de bonnes confitures, allez vous promener dans cette région. Après 5h de marche effective, 13km de parcourus et 500m de montée-descente, nous nous retrouvons au point de départ et apprécions les boissons offertes par nos chefs de courses.
Merci à Nicole et Dadi pour cette belle journée.
Anita Choffat
Sa 12 août 2023
Schimbrig en traversée par l'arête
Récit de la randonnée au Schimbrig / LU
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12 août 2023
Participants :
Claire-Lise, notre Cheffe de course - Edith – Gladys – Christine – Claude – Charles – André – Oscar – Maurice
C’est par un temps nuageux – quelque peu orageux que nous prenons le départ de Tavannes, à bord de deux voitures, à destination de l’Entlebuch/LU. Il est 08h45. En cours de route, nous prenons en charge Oscar.
Au village d’Entlebuch, nous suivons la route sur notre gauche pour atteindre Pfisterwald puis Gfellen, où nous avons requis l’autorisation de nous stationner sur le parking du restaurant de l’endroit. Nous prenons un café avant le départ de cette randonnée.
Le sentier nous conduit d’abord le long de la rivière « Grosse Entle » avant de traverser un pont puis sur notre droite, nous débutons l’ascension proprement dite. Très vite, nous laissons derrière nous le pâturage où paissent vaches – moutons et autres ongulés, avant d’arriver sur une partie raide et boisée. Un dénivelé positif d’environ 900 mètres nous attend. Le ciel s’assombrit, annonciateur de pluie. Dans la montée, les bolets font la joie de l’équipe, tandis que les gouttes nous obligent à sortir les parapluies ou revêtir les « imper ». L’averse ne se révélera pas si grave que cela.
Au sortir d’une forêt, nous atteignons un alpage et continuons vers le sommet. Nous foulons l’herbe et déjà nous pouvons apercevoir le Titlis – les Alpes bernoises et le lac des 4 Cantons.
Nous atteignons la Croix sommitale, à 1'816 mètres d’altitude. Le soleil va nous gratifier de ses chauds rayons et c’est parfait pour sortir le pique-nique du sac. Un essaim de « fourmis volantes » nous montre qu’il revendique aussi sa place sur le site !
J’apprécie beaucoup les connaissances géographiques et commentaires que me transmettent plusieurs membres du groupe. Malgré les nuages sur les sommets, la vue circulaire est splendide !
Il est temps pour nous de reprendre le chemin qui suit la crête, en direction Ouest, à découvert puis s’enfonce dans la forêt, tout en serpentant. Nous arrivons sur un emplacement où se situait un ancien hôtel qui, si j’ai bien compris, dispensait des soins pour maladies pulmonaires ou similaires.
La descente se poursuit sur un chemin « blanc », traversé par un ruisseau, ou coule de l’eau soufrée. Pour l’avoir goûtée, c’est plutôt désagréable…
Notre randonnée est sur le point de se terminer car le restaurant où nous avons laissé nos voitures est en vue. Le temps de faire un petit arrêt sur un pâturage pour certains, qui découvrent les saveurs de la menthe poivrée sauvage.
Notre équipe fait un arrêt bienvenu dans le restaurant avant de prendre la route du retour, qui se fera sans encombre.
Au nom de nous toutes et tous, MERCI à Claire-Lise pour sa disponibilité, son organisation, ses compétences et sa bienveillance.
Et à mon tour de vous dire combien j’ai eu du plaisir à faire cette randonnée avec vous !
Cordialement / Maurice, participant
Je 10 août 2023
Cabane Spitzmeilen à Murgsee
Cabane Spitzmeilen
Jeudi 10 août Cabane Spitzmeilen
Participants : Vincent Grosjean, Marlyse Guerne, André Huber, André Jubin, Heidi Rihs, Pierre Rebetez, Joseph Rohrer, Andreas Sprunger, Graziella Baumgartner, Norbert Champion
Il est 7 h. 42 Norbert, Pierre, Joseph et le rapporteur du jour partent de Delémont, le reste de la troupe sera récupéré à Moutier, Bienne et Oensingen, une cousine à Marlyse. Au départ du train à Bienne, il manque Andréas et André Jubin, Marlyse nous signale qu’ils n’étaient pas dans le bus à Tavannes. Où sont nos deux compagnons ? Le train quitte la gare de Bienne, dans notre compartiment, un jeune homme, écouteurs sur les oreilles joue avec son natel, une forte sonnerie nous interpelle, voir même, nous dérange, nous sommes prêts à intervenir. Ouf ! ce n’était que le téléphone de Norbert. Nous apprenons qu’Andréas et André ont raté le bus à Tavannes et nous rejoindrons à Tannenbodenalp.
De la gare d’Unterterzen, nous prenons un bus pour rejoindre la station des télécabines, le bus est bondé, à la sortie du bus, Pierre ne retrouve plus ses bâtons de marche. Après veine recherches, il nous dit ! Espérons que cela profite à quelqu'un et qu’il en fasse un bon usage, que Dieu lui pardonne, parole du Prêtre.
Il est 11h45, Andréas et André arrivent et nous donnent les raisons pour lesquelles ils ont raté le bus. Nos deux compagnons attendaient le train sur le quai, alors que celui-ci est supprimé pour cause de travaux. Inquiété par la présence de deux personnes qui arpentaient le quai de long en large, le chef de gare est intervenu. Malheureusement un peu tard, car le bus était déjà parti. Au CJ ce genre de situation n’arrive jamais, parole d’André Jubin. Enfin la troupe est complète et nous pouvons prendre la cabine pour Maschgenkamm.
La météo est magnifique, il est midi et nous partons en direction de la cabane Spitzmeilen, environ
André Huber
Vendredi 11 août Cabane Spitzmeilen au Murgensee
On n’en croit pas nos yeux, eh oui, un réveil avec un ciel parfait, aucun nuage. Bonne augure pour cette deuxième journée. Elle sera bien remplie. Paysages variés, de l’effort aussi, mais nous sommes tous arrivés à bon port. Il n’y a pas vraiment de port mais un ravisant petit lac, l’Oberer Murgsee, où trois courageux vont même y faire trempette, quel physique ! Mais reprenons depuis le petit déjeuner, frugal mais suffisant. Nous voilà partis pour admirer cette région classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La raison est qu’on y voit l’inversion des couches géologiques comme nulle part ailleurs sur notre planète. Des couches de sédiments, verdâtres à rougeâtres, vielles de 250 à 300 millions d’années sont recouvertes par de plus jeunes, des flyschs brun-gris, de 35 à 50 millions d’années. Monumental, à nous laisser sans voix devant un tel spectacle. Bref plus terre à terre, vaillamment, nous sommes passés par le col de Wissmeilen descendus la vallée du Mülibach et remontés celle du Widersteiner Bach, jusqu’au col, puis dévalés jusqu’à l’auberge de l’Oberer Murgsee. Endroit plein de charme. Le repas du soir, qui devait être exceptionnel, était plutôt conventionnel. Les myrtilles, cueillies tout le long des sentiers, nous ont donné plein de douceur durant les huit heures de cette magnifique randonnée. Merci Norbert.
Joseph Rohrer
Samedi 12 août Murgseefurgglen
Ce matin, il y a un peu de stress "dans l'air". La raison de cette inquiétude est d'arriver à l'heure prévue à Filzbach, notre destination finale. En effet, certaines personnes du groupe sont en possession d'un billet de train dégriffé et nous ne pouvons pas déjeuner avant 7h.30.
La marche débute par une montée au Murgseefurgglen(1980 mètres), ce qui nous permet d'admirer une dernière fois le magnifique Murgsee avec ses eaux limpides et fraîches. Descente pour rejoindre un joli torrent avec un pont. Nous recherchons une personne qui pourrait nous prendre en photo; la première personne que nous accostons refuse catégoriquement de nous rendre ce service, elle poursuit son chemin sans s'arrêter…. et sans nous regarder. Nous aurons plus de succès lors de notre deuxième demande. Petite montée pour atteindre le Mürtschenfurgglen à 1828 mètres.
En redescendant, nous percevons de petits lacs, le panorama est magnifique avec les montagnes, les génisses, les vaches, les fleurs, les cours d'eau…. Pause de midi dans cet endroit bucolique. La veille, quelques-uns d'entre nous ont commandé un repas à l'hôtel; ils ont reçu un cornet avec la mention "Norbert Champion". Au moment de prendre nos victuailles il manque un "Norbert Champion’s dinner "….il sera retrouvé après le repas, bien rangé dans le sac de la personne qui le cherchait…..
Nous poursuivons la descente assez abrupte dans la forêt. Etonnamment il y a des marches d'escalier. Nous apprenons par un de nos participants que ces marches ont été conçues pour permettre au bétail la montée à l'alpage (et donc aussi la descente).
Nous atteignons Talalpsee (1093 m.). Pause bienfaisante à l'auberge de ce lac après une descente de plus de 1000 mètres.
Après cette pause-café, ultime montée à Habergschwänd et descente en télésiège jusqu'à Filzbach avec vue panoramique sur le Walensee.
D'un point de vue culturel, l'étape de ce jour est mentionnée comme étant une randonnée unique dans l'arène tectonique de Sardona, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le long du parcours il y a des panneaux didactiques expliquant la formation des alpes, la protection des habitations par rapport aux avalanches…
Retour en bus, puis en train à l'heure prévue (ouf!!!). Deuxième surprise avec les billets dégriffés : le trajet passe par Soleure – Moutier, alors que les autres participants ont un billet via Soleure – Bienne – Moutier !!! Incroyable, mais nous arrivons en même temps à la gare de Moutier.
Un grand merci à notre chef de course et ami, Norbert, qui a organisé cette sortie à merveille. Il nous a permis de découvrir une région située entre les cantons de Glaris et St-Gall. Merci à tous les participants pour la bonne ambiance.
Heidi Rihs
Sa 22 juil. 2023
Sustenhorn
C'était une aventure qui nous a promis des panoramas à couper le souffle et des défis alpins exaltants. Notre rendez-vous à Tavannes a été fixé à 9 heures du matin, et nous nous sommes répartis dans deux voitures pour commencer notre périple. Notre première halte a été à Munsingen, où nous avons savouré café et croissant en compagnie de notre ami Oscar, qui s'est joint à l'expédition. L'excitation était palpable alors que nous avons mis le cap vers le Col du Susten, plus précisément au parking à quelques kilomètres de Steingletscher, où nous avons laissé nos voitures.
Après une vérification minutieuse de notre équipement, nous avons amorcé l'ascension abrupte vers notre objectif de la journée : la cabane Tierbergli, perchée 700 mètres plus haut. Au col, juste avant la cabane, une surprise ! Notre cheffe de course, Claire-Lise, nous a fait descendre sur le glacier pour nous prodiguer des consignes sur le comportement à adopter dans cet environnement glacé, agrémentées d'exercices de mouflage, appréciés de tous. Une fois les exercices terminés, nous avons rejoint la cabane avec satisfaction. Celle-ci était déjà presque complète, ce qui nous laisse présager que nous ne serions pas seuls demain au sommet. L'apéritif suivi du repas ont été grandement savourés, et nous nous sommes retirés assez tôt pour bien nous reposer.
Le deuxième jour, le réveil était prévu à 5 heures et le départ pour 6 heures. Mais le coq de la maison nous a réveillés en fanfare une demi-heure plus tôt, rajoutant à l'excitation déjà présente. Malgré un petit déjeuner expéditif, nous étions parmi les derniers à quitter la cabane, constatant que les alpinistes de cette région étaient matinaux ! Nous avons formé trois cordées, avec Claire-Lise en tête de la première.
Le début de l'ascension a été un long faux plat où la neige avait presque disparu, alternant endroits gelés et mouillés. Puis est venue une pente très raide, où nous avons dû être extrêmement vigilants face aux crevasses que nous avons contournées par moments. Par la suite, un long plateau agréable s'est offert à nous, nous permettant d'observer la progression des cordées parties avant nous sur la grande pente raide qui nous attendait. C'est là que nous sommes entrés dans le vif du sujet.
Notre ami Oscar a alors réalisé que la randonnée sur les montagnes suisses différait de celle des plaines mexicaines de Cancun ! Malgré cela, nous avons grimpé avec enthousiasme, nos crampons adhérant bien à la neige presque glacée. Peu avant le sommet, nous avons croisé les premiers alpinistes qui redescendaient déjà, on pouvait présager que nous serions seuls au sommet pour les photos traditionnelles. Une fois là-haut, les embrassades et les félicitations ont fusées, mais nous ne sommes pas restés longtemps au sommet, nous sommes descendus d’une centaine mètres pour nous abriter du vent et partager un pique-nique revigorant.
La descente par le même chemin s'est révélée plutôt aisée, bien que nous ayons dû rester attentifs dans la zone de crevasses où la neige avait ramolli. Certains ponts de neige semblaient fragiles et nous avons préféré les contourner avec prudence. De retour à la cabane, l'apéro nous attendait à l'heure prévue. Pour beaucoup d'entre nous, ce fut l'occasion de déguster une bière ou un "Suure Most". Il restait toutefois la descente finale, qui pouvait se révéler grossière pour nos pieds et nos genoux, mais une fois arrivés aux voitures, nous nous sommes débarrassés des sacs et nous avons soulagé nos pieds en les trempant dans la rivière d’eau glacée voisine.
Finalement, nous sommes rentrés chez nous à une heure raisonnable. Ceux qui devaient travailler le lendemain allaient pouvoir se reposer. Nous remercions chaleureusement les participants sympathiques : Anouck, Gladys, Nadine, André, Maurice, Stéphane, Oscar, Charles et bien sûr, notre cheffe de course Claire-Lise, qui a orchestré cette expédition avec brio.
Charles Donzé
Sa 24 juin. 2023
Chälihorn
Chef de course : Claude, Participants : Nadine, Brigitte, André, Wilfred, Charles, Edith
Après les salutations d’usage sur le parking d’Orange, nous nous répartissons dans 2 voitures pour prendre la route jusqu’à Jaun. Durant la pause-café, Claude éveille notre curiosité en nous contant sa rencontre avec Félix Thürler. A son enthousiasme, nous comprenons bien vite que le Chällihorn ne sera pas le seul clou de la course.
Un petit tour de village pour parquer les voitures, et nous voilà partis sur le sentier en direction d’Euchelpass, nous conduisant au travers d’une forêt bien en pente pour ensuite longer la lisière dans un pâturage bien fleuri. Nous avons déjà pris bien de l’altitude, sur le sentier qui mène au col. Là, Claude nous conseille de prendre un en-cas et de nous désaltérer, avant d’attaquer les choses sérieuses. Désormais, nous allons appliquer la maxime « Droit en haut » par le pâturage qui nous fait face pour rejoindre la crête encore plus pentue. Pour la suite du parcours, hésitants sur l’itinéraire à prendre, nous suivons la devise de Charles, reçue d’un guide, et qui dit : « En cas de doute, rejoins l’arrête et suis-là ». Les bâtons rangés, nous appliquons ce conseil à la lettre pour crapahuter sur les rochers, jusqu’à ce que, quelques blocs plus loin, nous apercevions un semblant de sentier au pied des rochers, que nous aurions très bien pu suivre. Le rocher est beau, il y a ; de belles prises. Belle surprise au sommet puisque nous y retrouvons Freddy qui sera notre guide, indispensable, pour la descente sur Chälli. Au Chällihorn, autre particularité de ce sommet : une croix en bois (ça c’est ordinaire) mais chapeautée par un globe branché à un petit panneau solaire et que nous distinguerons même lorsque nous serons bien installés à table, quelques centaines de mètres plus bas. Nous apprenons par Freddy que ce dispositif au complet a été transporté et installé par Félix, ce qui n’a pas dû être une petite affaire vu la topographie du terrain. Nous entamons la descente, Claude, Charles et Freddy ne sont pas de trop pour nous conduire sur le bon tracé qui nous amènera en contre-bas sur le sentier pour rejoindre Chälli. Il était temps d’arriver, certains estomacs commencent de protester. Explosion de joie de Félix et Rose-Marie à notre arrivée, partagée par Claude et Charles qui exultent en retrouvant leur ami, accueil plus réservé mais tout aussi chaleureux de Rose-Marie. Nous tous émerveillés à la découverte de ce bijou absolument incroyable, entièrement construit et remodelé par Félix au fil des années et de ses inspirations. Après la visite des lieux, nous dégustons le délicieux repas préparé par Rose-Marie, fine cuisinière qui a aromatisé la sauce du rôti avec les fines herbes de son jardin. L’ambiance autour de la table est de plus en plus joyeuse car Félix nous gratifie de gags hilarants au sujet de son installation progressive dans cet écrin de verdure. Les forces de la nature ont joué les paysagistes puisque lys martagon et alpenrose sont descendus jusque-là avec l’avalanche et qu’il a juste eu à les replanter pour orner ses petits jardinets. Au moment du dessert, nous découvrons que Félix a des dons musicaux ; il se met à chanter en s’accompagnant avec sa schwitzoise, de quoi nous donner l’envie de danser. Avec tout cela, notre pause repas qui devait prendre environ une heure selon le programme de Claude c’est un peu prolongée ! Il nous reste à régler notre dû, avec supplément à notre convenance, pour apporter une mince contribution au projet de soutient que Rose-Marie et lui ont au Népal. Un immense merci à tous les trois pour leur accueil et ce merveilleux moment passé en leur compagnie, sans oublier des remerciements à l’épouse de Freddy pour le délicieux cake.Un minimum de concentration, pour regagner la vallée car, si le sentier est moins pentu, le flanc de coteau qu’il traverse est lui bien abrupte. Pas le temps de partager un dernier verre ; nous nous contenterons d’un bain de pied dans la fontaine du village pour décréter à l’unanimité que Claude à fait très fort et que nous pouvons lui décerner un 6+ pour l’organisation de cette mémorable journée. Un immense merci, à tous les participants pour l’ambiance magnifique qui a régné tout au long de la journée. Edith Kohler
Sa 17 juin. 2023
Dent de Combette et Rochers des Rayes
Course du 17.06.2023 organisée par Claire-Lise Donzé à la Dent de Combette (2082 mètres) et aux rochers des Rayes (2026 mètres). Participants : Brigitte 2x, Josianne, Edith, Gladys, Wilfred, Charles, Bernard, Oscar, André, Claire-Lise et Nadine. Il s’agit d’une randonnée T4.
Le rendez-vous est fixé à Tavannes à 7h00. Nous pouvons remplir trois voitures et c’est parti pour le rendez-vous à la buvette des Invuettes à Charmey où Oscar nous y rejoindra. Il n’est pas encore 9h00, l’heure d’ouverture de la buvette, mais ils acceptent quand même de nous servir quelques cafés ou jus de fruits. Une fois abreuvés, nous repartons en voiture jusqu’au parking du Gros Mont à 1365 mètres (parking gratuit, c’est devenu rare !). Mieux vaut ne pas devoir croiser car la route est étroite et sinueuse. Je ne viendrais pas ici à vélo !
La vue depuis le parking est déjà superbe. Nous sommes entourés de pâturages fleuris avec des anémones, des arnicas des montagnes, des colchiques des Alpes, des vieux poilus (il doit certainement y avoir un nom plus scientifique !), des géraniums sanguins, des joubarbes des montagnes, des orchidées sauvages, des trolles d’Europe, des épinobles en épi, des myosotis, des globulaires, des gentianes et c’est le début de la floraison des rhododendrons. J’arrête là parce que mon cerveau va exploser à force de rechercher tous ces noms (merci google !). Au loin nous attendent des sommets pointus qui paraissent difficiles d’accès depuis le bas en raison des rochers. Nous partons dans ces pâturages en faisant tout pour ne pas marcher sur ce tapis de fleurs puis le sentier commence à monter bien raide avec un petit passage très sympa entre deux rochers, nous devons parfois utiliser les mains sur les rochers. Enfin c’est le canton de Fribourg : en haut, en bas.
Nous arrivons au sommet de la Dent de Combette juste après midi, il était temps, nous avons la dalle. Nous y rencontrons un couple très sympa de cibistes, je ne savais pas que ça existait encore. Il paraît que c’est une journée spéciale de rassemblements de cibistes sur beaucoup de sommets. Nous n’étions pas au courant !!! Le temps d’engloutir un sandwich et surtout d’observer la vue puis c’est reparti pour la descente qui rejoint l’arrête que nous parcourons pour nous rendre au prochain sommet, soit les Rochers de Rayes. Très jolie traversée et pas trop longue. Toute l’équipe est bien motivée et marche d’un bon pas. Bien sûr quelques arrêts sont indispensables pour photographier ces jolis tapis de fleurs multicolores. Les fleuristes n’ont rien inventés pour faire des bouquets, il suffit de regarder les pâturages.
Voilà, c’était trop beau pour que ça dure, il faut bien redescendre. Les genoux craquent, les hanches se bloquent, les dos se courbent, enfin c’est la descente. Heureux, nous arrivons sur un sentier blanc qui nous ramène aux voitures et qui est presque plat, histoire de tout remettre nos articulations dans le bon ordre. Nous avons mis avec les pauses 6h30 pour faire ce très joli tour.
Je n’ai plus qu’une hâte, goûter le fromage du coin où les vaches ont brouté ces jolies fleurs, il va être à tomber ! L’Etivaz a maintenant pour moi un autre attrait.
La course se termine où elle a débuté, soit à la terrasse de la buvette des Invuettes à Charmey. La crème y est double voire triple et les glaces copieuses voire volumineuses. Les vaches ne sont pas loin ! Quelques-uns ont encore l’énergie d’attaquer ces monticules de crème !
L’occasion de rencontrer de belles personnes et de passer une superbe journée dans un décor de rêves. Merci à Claire pour cette belle course, qu’elle a menée avec brio.
Nadine
Sa 17 juin. 2023
Gantrisch, via ferrata et traversée
Sortie magnifique entre approche, via ferrata, jardins alpins fleuris et grillades...
Sa 3 juin. 2023
Les Aiguilles de Baulmes et le Suchet
Rapport de course
Les Aiguilles de Baulmes et le Suchet
Claire-Lise, notre cheffe de course, propose pour le samedi 3 juin un magnifique itinéraire dans le Jura vaudois.
Nous sommes une belle équipe de 12 personnes séduites par cette randonnée. Rdv est donné à Tramelan, parking du CIP à 07h00. La journée s’annonce ensoleillée avec un petit risque d’orage dans l’après-midi. Nous chargeons les voitures, profitons d’un arrêt au tea-room de Baulmes pour un café, croissant ou autre. Un parking juste en dessus du village nous permet de démarrer notre marche dans la forêt par un joli sentier. Nous atteignons la crête que nous suivons jusqu’à l’aiguillon. En chemin quelques points de vue spectaculaires s’offrent à nous. Le timing est parfait, il est juste midi quand nous atteignons le 1er sommet du jour. Pause picnic avant la descente qui nous permettra de rejoindre le Suchet. Une descente raide qui demande une attention et un pied sûr. Pourtant quelques coureurs participant à un trail n’hésitent pas à dévaler cette pente au pas de course. En chemin nous découvrons de nombreux vestiges militaires, comme un fortin. A travers pâturage nous suivons un tracé qui nous mène au sommet du Suchet. Là encore un nouveau spectacle visuel. Nous apercevons les lacs Léman et de Neuchâtel, mais l’orage et des nuages noirs menacent. Sans traîner nous entamons la descente douce sur Baulmes. Une fine pluie qui tantôt s’en va et tantôt revient nous accompagne sur quelques kilomètres. Vers 17h00 nous rejoignons les voitures, le soleil est de retour et nous profitons d’une belle terrasse pour nous désaltérer. Nous avons marché quelques 17 kilomètres pour plus de 1200 mètres de dénivelés positives et négatives.
Tous très reconnaissants d’avoir partagés cette belle journée, nous remercions Claire-Lise pour l’organisation parfaite et nos chauffeurs.
A bientôt pour de nouvelles découvertes.
Christine
Di 14 mai 2023
La Vallée d'émeraude
Annulée, par manque dînscriptions.
Annulée, par manque dînscriptions. ...
Je 23 mar. 2023
Autour de Nendaz
Jeudi 2 mars: montée à Tracouet par Praz da Tseu pour se mettre en jambes. Descente sur la piste en fin d’après-midi. Rien que pour nous...
Vendredi 3 mars: col sous le Métayer (2957m). Descente dans la poudre.
Samedi 4 mars: ski de piste jusqu’à Veysonnaz
Dimanche: Dts Rousses depuis Siviez. Par Tortin et la Tsa. Descendre dans la poudre par l’itinéraire de montée.
Grand beau durant les quatre jours sous un soleil généreux et une température agréable.
et, cerise sur le gâteau, lundi soir, petite sortie au clair de lune…
Merci à Heidi et Florence pour leur présence.