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Diemtigtal
Sortie du 12.01.2025 organisée par Florent Günter dans le Diemtigtal. Participants :
André, Lydia, Audrey, Laurent, Christophe, Olivier, Guillaume, Pierrick, Sébastien,
Simon et Nadine.
Au vu des conditions d’enneigement et d’avalanches, Florent nous choisit le
Drümännler à 2436 mètres. Grâce à la présence d’André Montavon, Lydia et
Sébastien peuvent se joindre au groupe. Merci André !
Nous nous retrouvons pour les prévôtois et les habitants des alentours à Eschert
pour regrouper les voitures puis nous rejoignons les autres à Tavannes pour 07:00
puis départ pour le café à Münsingen après avoir chargé deux personnes à Bienne.
L’équipe est au complet. Le café est servi ! Les présentations étant faites et le lieu de
départ détaillé, nous partons pour le parking du Fildrich, à 1300 mètres d’altitude, où
nous laissons les voitures. Un froid glacial nous accueille et malgré le bon rythme de
progression de Florent, ce froid nous accompagne jusqu’au soleil que nous
rejoignons en haut de la première pente.
Le planning est parfait, nous arrivons au col pour midi ! Nous déposons les skis et
marchons jusqu’au sommet en faisant bien attention de ne pas glisser, la couche de
neige étant fine car soufflée par le vent et l’herbe glissante. Voilà 1100 mètres de
dénivelés avalés ! La vue au sommet est parfaitement dégagée et nous admirons le
Männliflue, le Gsür, le Rauflihorn et l’Albristhorn, entre autres sommets. Nous
sommes au-dessus d’Abelboden et en face nous voyons Engstligenalp. Un fort vent
nous fait renoncer à y pique-niquer. Nous redescendons jusqu’au dépôt et
rechaussons les skis. La descente se fait dans une couche de poudreuse, pas
épaisse, mais elle a le mérite d’être là. Nous nous installons à mi-chemin au soleil où
nous sortons les sandwichs. La pause terminée, nous quittons le soleil pour
redescendre dans la vallée glaciale. Nous pouvons observer, tombant du ciel, une
pluie de paillettes, magnifique. Merci au grand froid pour ce spectacle !
Nous récupérons les voitures pour rejoindre un restaurant un peu plus bas dans la
vallée, recommandé par André. Nous profitons de nous réchauffer et de partager un
moment simple de convivialité.
Certaines personnes sont là pour la beauté des paysages, d’autres pour le plaisir de
faire des efforts ou pour faire des connaissances et d’autres encore pour s’évader et
s’éloigner un instant de leur quotidien, mais toutes ont une passion commune qui les
lie, l’amour de la montagne.
Merci à Florent pour cette course menée de main de maître, aidé par André, et merci
à tous pour ce bon moment partagé.
Nadine
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Cours avalanche
Récit cours sécurité avalanche 2025
Le jeudi soir 23 janvier, 14 randonneur.euse.s à ski se retrouvent au Coin des amis pour une formation sur les avalanches. Le lieu est propice. Il porte un nom qui rappelle l’amitié qui lie les montagnard.e.s et sa salle sous le toit nous met dans l’ambiance avec des températures idéales pour s’acclimater à un week-end dehors.
Patrice est l’instructeur et dévoué chef de course qui transmet ses nombreuses connaissances. Son Powerpoint est très intéressant, riche et vivant notamment grâce aux vidéos qu’il nous montre. Nous découvrons par exemple un lièvre variable sautant d’un bloc à l’autre dans une avalanche qui descend une face. Lui ne sera pas enfoui. Nous, nous essaierons de passer de la théorie à la pratique afin d’éviter les avalanches de plaque, de poudreuse ou de neige humide .
Le samedi matin, pas besoin de se déplacer dans les Alpes. Patrice nous a trouvé au-dessus de Corgémont des pentes suffisamment enneigées pour cacher nos DVA. Nous parquons après la métairie de la Petite Douane. La météo est clémente, un foehn doux souffle dans le ciel bleu. Les participants sont séparés en 2 groupes, Florent s’occupe des randonneur.euse.s qui ont un Barryvox S et Patrice des autres. Nous commençons pas des recherches simples avec une seule victime sous l’avalanche, puis nous passons aux recherches de plusieurs victimes ensevelies et testons même la technique des microbandes ou des cercles. Petit rappel aux lecteur.trice.s et pratiquant.e.s de randonnée à ski, le natel doit être éloigné au minimum de 30 cm du DVA, idéalement il faut le placer dans le sac à dos. Après une descente dans une neige agréablement transformée depuis le Petit Chasseral, la journée se termine par une boisson à la Cuisinière. Les tenanciers sont toujours aussi chaleureux. Chacun.e est remercié concrètement par Patrice pour sa participation au cours : il nous offre un jeu de carte pour nous rappeler que les sports de neige impliquent le respect de la faune, particulièrement en hiver. Oui, nous pouvons pratiquer nos activités de loisirs dans la nature tout en laissant suffisamment de place aux animaux sauvages. Les règles à suivre se trouvent sur https://nature-loisirs.ch/sports-de-neige-et-respect
Après avoir étudié la théorie et appris à utiliser notre matériel technique, nous sommes très motivés à passer à la pratique. Le dimanche matin, nous nous parquons dans le Diemtigtal, après Zwischenflüh, au pt 1328. Oui, la nouvelle neige est là, comme promis par le foehn qui a soufflé hier. Il y en a 5 cm au parking. Nous partons ski aux pieds, le ciel est entièrement dégagé. La montée dans la forêt est douce, nous admirons les arbres givrés sur un seul côté, signe qu’il a bien soufflé. En arrivant vers 1800m, au pied de quelques sapins clairsemés, nous voyons des empreintes de tétra lyre bien fraiches. Il a certainement déjà rejoint son trou dans la neige. Les parades nuptiales n’ont pas encore commencé. Nous débouchons sur un large plateau et débutons nos premières observations visuelles, certaines crêtes sont déneigées, vieilles traces d’avalanches sur les couloirs rocheux du Niderhore, belles plaques à vent sur d’autres pentes… Arrivés au sommet, Patrice nous conduit par le Nord en haut d’une magnifique pente. A nous la griserie de la descente dans la poudre jusqu’à l’alpage de Bunschlere ! Après le pique-nique, au vu de ces excellentes conditions, nous rechaussons les peaux et montons sur la crête du même nom pour une nouvelle splendide descente. Les pentes avoisinent les 30°, nous descendons l’un après l’autre. Nos virolets laissent de belles traces. Nous recollons les peaux pour passer le col Luegle et retrouver le plateau de l’Obergestele. La descente du retour est elle aussi en très bonne neige. Dans la forêt, nous nous arrêtons pour quelques exercices d’étude du profil de neige, de test du manteau neigeux et d’utilisation de la sonde. La fin de la descente se déroule sans soucis, avec toujours encore de la bonne neige jusqu’aux voitures.
Merci à tous les participant.e.s pour la bonne ambiance, les rires et le partage. Sincère merci à Patrice et Florent pour tout ce qu’il nous ont transmis, merci aussi à La Prévôtoise d’accueillir les Pertuistes. Oui, ce cours sécurité est super intéressant et agréable à suivre. Ça vaut vraiment la peine d’y revenir régulièrement. Bon hiver à chacun.e, si possible sans devoir sortir vos pelles et sonde du sac.
Monique
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Gr. Tramelan Rando facile en raquettes
Ce samedi, nous étions 14 membres du groupe de Tramelan à nous lancer dans une nouvelle aventure, orchestrée avec soin par Daniel, notre chef de course. Pour l'occasion, il avait pris en charge le gardiennage de la cabane Rochette, où un repas convivial nous attendait à midi.
Comme à l'accoutumée, le rendez-vous était fixé à 9h00 à Tramelan. Après quelques salutations matinales et l'organisation des voitures, nous empruntons la route en covoiturage jusqu'à Péry, point de départ de notre marche. Initialement prévue en raquettes, cette sortie s'est transformée en une randonnée pédestre, faute de neige.
Malgré l'absence de raquettes, le parcours n'en était pas moins exigeant, avec ses 760 mètres de dénivelé positif. L'effort a nécessité quelques arrêts stratégiques pour reprendre notre souffle et profiter de la vue qui se dégageait au fil de notre montée. Mais c'est avec une ponctualité parfaite que nous atteignons la cabane Rochette à midi pile, accueillie chaleureusement par Corinne, notre cuisinière du jour.
Après un apéritif généreux, nous passons à table pour déguster un délicieux plat de pennes bolognaises, préparé avec soin. Les discussions allaient bon train, la bonne humeur régnait, et nous nous attardons un peu plus que prévu autour de la table, savourant ce moment de convivialité.
Cependant, Daniel, toujours attentif au bon déroulement de la journée, nous rappelle à l'ordre. Il est temps de se remettre en marche, car nous devons encore redescendre la montagne. L'itinéraire du retour, passant par le Pichoux, se révèle parfois abrupt et met à l'épreuve les genoux des plus sensibles.
Avec un rythme soutenu pour éviter d'arriver à la nuit tombée, nous parvenons à conclure cette journée riche en efforts et en moments partagés. Ce fut une sortie mémorable, entre nature, amitié et saveurs, comme nous aimons organiser.
Les participants : Daniel, Andréas, André, Josianne, Brigitte, Laurence, Wilfred, Corinne, Claire-Lise, Manon, Thibaud, Yolande, Jean-Claude, Charles.
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Gr. Tramelan randonnée à ski + fondue
Lorsque j’annonçai que les conditions d’enneigement étaient bonnes, certains participants restaient sceptiques, pour ne pas dire plus. Pourtant, à 9h30, onze passionnés de ski de randonnée étaient bien présents au parking des Bugnenets, prêts à partir malgré une légère brume qui, évidemment, suscita quelques remarques amicales.
C’est ensemble, en groupe compact, que nous nous sommes élancés sur une route au relief doux en direction du sud. Très vite, la pente s’accentua pour nous mener jusqu’au lieu-dit Le Fornel, où nous fîmes une pause bien méritée devant le restaurant encore fermé.
Reprenant notre ascension, nous avons suivi le sentier à travers la forêt, grimpant progressivement vers l’arête de la Combe Biosse. À notre arrivée, la récompense fut à la hauteur de nos efforts : une vue à couper le souffle sur les Alpes, avec en prime le Mont-Blanc trônant majestueusement à l’horizon. Après avoir savouré ce panorama, nous avons poursuivi notre chemin le long de l’arête, profitant pleinement de cette magnifique matinée hivernale.
À midi, nous avons trouvé un endroit idéal pour nous arrêter et installer nos réchauds. Tandis que les spécialistes de la fondue s’activaient à préparer le repas, les amateurs de photographie immortalisaient l’instant et servaient l’apéritif. Trois fondues furent concoctées, chacune avec sa petite touche personnelle : l’une au kirsch, une autre relevée d’ail et d’échalotes… Verdict ? Elles étaient toutes délicieuses, chacune à sa manière ! Ce fut un moment de partage convivial, ponctué d’anecdotes et de rires. Après ce festin montagnard, le groupe se scinda en deux : certains prirent la direction du Col de Chasseral, tandis que d’autres se dirigèrent vers La Cornette. La descente fut un pur plaisir, la neige exceptionnelle permettant à chacun de dévoiler ses talents de skieur dans des conditions idéales. Le hasard fit bien les choses : nous nous retrouvâmes tous au même moment devant le restaurant du Fornel, cette fois bien ouvert et animé.
Installés sur la terrasse bondée, nous avons savouré un dernier verre ensemble, profitant du soleil radieux et du paysage enneigé qui nous enchantait encore. Un grand merci à Étienne et Charles pour l’organisation impeccable de cette sortie, ainsi qu’à tous les participants : André, JeanClaude, Yolande, Gladys, Pierre-André, Sophie, Véronique, Claire-Lise et Anne. Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme un moment de plaisir, de nature et d’amitié.
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Course d'hiver seniors
14 participants se retrouvent à 9h au Tea-Room du Noirmont pour le traditionnel café-croissant offert par Brigitte, Josiane et Sylviane. Contraire à l’humeur des participants, la météo n’est pas au beau fixe mais, au moment du départ de la marche, il ne pleut pas. Donc départ pour Le Boéchet par un chemin légèrement différent que celui prévu par notre chef du jour, Andreas, afin d’éviter de nous embourber. La promenade relativement plate entre les sapins et en suivant partiellement le chemin des crêtes nous emmène en 1h30 au restaurant du Boéchet où nous retrouvons 4 clubistes non marcheurs. Pendant le repas, nous remarquons que dehors la météo s’est gâtée et que des flocons tombent. Au moment du café, Andreas nous offre un cake maison afin de fêter son anniversaire, qu’il ne fêtera en réalité qu’en 2026 ... puisqu’il est né le 29 février ... une bonne façon de rester jeune.Une accalmie de la météo nous permet, après le repas, de rejoindre le nouveau musée du ski inauguré fin 2023. C’est l’initiateur de ce projet, Laurent Donzé qui nous accueille et nous conte la naissance de ce musée. Passionné de skis, il les a collectionnés durant des années et entreposés dans une grange. Sa vaste collection de plus de 3'000 paires de skis et souliers concernait au début avant tout le ski de fond, sa passion. Ce n’est que plus tard qu’il s’est intéressé au ski alpin et autres disciplines. Un grand tournant intervient en 2019 lorsque Andrée Guenat rachète l’ancien restaurant de la gare et propose ce dernier comme musée. Après 2 ans de travaux et la création d’une fondation, le musée est ouvert au public en automne 2023.La visite du musée nous laisse parfois sans voix devant cette collection extraordinaire et très bien exposée. Les participants échangent leurs souvenirs d’enfance et après la visite de la partie skis pour tous, nous descendons un étage pour nous retrouver dans la partie skis professionnels avec le matériel de nombreux champions comme Odermatt, Yule ou Gremaud.Après cette visite, il est temps de prendre le chemin du retour en suivant plus ou moins la ligne du train via Le Creux-aux-Biches, Le Peupéquignot avant le rejoindre Le Noirmont sous un grésil fin mais intense.Ce fut une belle sortie avec une toute aussi belle découverte. Grand merci à Andreas de l’organisation de cette journée.
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4ème intiation rando ski, Préalpes
Initiation au ski-alpinisme avec le CAS de la Prévôté 24/25
Volet 1 : Tavannes – Recevoir les informations indispensables pour s’équiper
L’ « aventure » a commencé à…Tavannes où nous avons reçu un accueil chaleureux. Une étape nécessaire pour s’équiper correctement et faire ses premiers pas dans ce nouveau sport. Ce fut l’occasion d’échanger sur le matériel et de se familiariser avec les fondamentaux du ski-alpinisme et l’importance de la sécurité.
Volet 2 : Chasseral – Première ascension et premiers gestes techniques
La chance était de notre côté. Nous avons trouvé de la neige au Chasseral et même déjà depuis le parking des Savagnières. Quelle belle redécouverte de cette montagne emblématique, si proche de chez nous ! Avant le départ, une pause-café à Villeret a permis de vérifier le matériel, et le matériel de sécurité en particulier. Sur les pentes du Chasseral, soutenus par André, nous avons appris les mouvements de base - virages et conversions – et l’importance de respecter les zones protégées. La pause de midi, avec vue sur le sommet, fut un moment privilégié et nous a donné l’occasion de tester et d’apprendre à utiliser nos DVA en suivant les explications de Florent. Les 2 cm de neige fraîche et poudreuse ont ajouté une touche bien agréable à la descente.
Volet 3 : Traumlücke – Premiers défis
Les choses sérieuses commencent avec une incursion dans les Préalpes, dans le Diemtigtal. Sous la conduite de Florent, nous rejoignons la Traumlücke, qui fait le bonheurs de nombreux autres skieurs et skieuses. Cette ascension nous a offert un terrain idéal pour progresser entre soleil et nuages et appréhender les joies du ski de randonnée avec une belle neige et un dénivelé de 1100 mètres. Une montée exigeante mais accessible qui a été récompensée par un pique-nique pris sur une arrête avec vue sur le Rauflihorn. Une descente exceptionnelle a couronné cette sortie dans une neige poudreuse et une nature sauvage.
Volet 4 : Cabane Brunet et Mont Rogneux – Atteindre un sommet à 3084 mètres
C’est une petite équipe de cinq personnes qui quitte Bienne à 7h30 pour rejoindre le Val de Bagnes et Lourtier. Guidé·e·s par André et Florent, la montée vers la cabane est régulière et très chaleureuse avec du soleil et des participant·e·s bien contents d’être là. Cette première étape se termine vers midi. Nous mangeons sur la terrasse avec un soleil radieux. Puis André nous propose encore quelques mètres de dénivelé supplémentaires, juste pour le plaisir, afin de parcourir les alentours de la cabane Brunet. Ensuite, nous apprenons à mettre des crampons juste avant de recevoir notre dortoir confortable. Le dimanche, les gourdes remplies de « thé de marche » nous commençons l’ascension vers le Rogneux avec, en toile de fond, les couleurs splendides des Dents du Midi. La montée est progressive, les conditions météorologiques sont exceptionnelles - grand soleil, neige plutôt détendue et température froide qui ne glace pas les doigts - mais nous rappelle que nous sommes encore en hiver. Les sept cents premiers mètres se déroulent à un rythme régulier, avec des pauses bienvenues, et le spectacle des cimes du Petit Combin, du Montfort, du Lac des Dix entres autres. Les « choses » et la randonnée se corsent quelque peu pour les 300 derniers mètres d’ascension. Nous ajoutons les couteaux pour être en sécurité dans la dernière pente, ne pas glisser et passer les conversions en toute sécurité. Enfin le sommet du Mont Rogneux, à 3 084 mètres d’altitude, belle récompense de cette ultime étape, facile a priori, mais défiante pour qui débute. Elle vient clôturer en beauté notre initiation au ski-alpinisme avec un repas tiré du sac face au Mont-Blanc. La descente vers Lourtier, dans sa première partie, s’est réalisée dans une neige de rêve, puis dans un mélange plus cartonné dès la cabane Brunet. L’excursion se termine à 13h00, avec de la fierté et des remerciements immenses à nos deux chefs de course, André et Florent, pour cette organisation parfaite, la confiance que vous donnez et la transmission de votre passion. Une seule envie à présent : rechausser les skis au plus vite pour partir à la découverte de nouveaux sommets !
Nicole Chatelain / 09.03.25
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Wildstrubel & co
Engstligenalp - Lämmerenhütte - Wildstrubel
Participants : Mélanie (cheffe de course), Mario (moi-même), Céline
Jour 1 : Montée à la Lämmerenhütte par le Chindbettipass et la Rote Totz Lücke
C’est sous un ciel limpide et une météo prometteuse que nous nous sommes retrouvés à Adelboden pour rejoindre Engstligenalp. L’hiver doux et la fréquentation des vacances de février avaient laissé leur empreinte : une file dense se pressait devant le téléphérique. Une demi-heure de patience plus tard, nous fixions enfin nos skis, prêts à entamer notre ascension.
La température, plutôt douce en raison du foehn, nous a offert un départ agréable. Toutefois, le manteau neigeux, marqué par plusieurs jours sans précipitations, ne facilitait pas toujours la progression. Certaines portions plus dures et pentues nous ont contraints à chausser les couteaux. Nous avons ainsi gagné du terrain sur d'autres groupes moins équipés, ralentis par les conditions parfois piègeuses.
Initialement, la traversée du Rote Totz était au programme, mais, face à une neige peu engageante et au fait que nous avions tous déjà gravit ce sommet par le passé, nous avons préféré gagner directement la cabane. Une décision qui nous a permis d’arriver tôt, vers 14h00, et de profiter pleinement du soleil en terrasse. Tartes et soupes ont régalé chacun selon ses préférences, avant quelques parties de Brändi Dog en attendant le repas du soir.
Les prévisions météo étaient cependant en évolution, annonçant un foehn qui devait forcir durant la journée du landemain. Notre cheffe de course, prévoyante, a donc décidé d’anticiper notre départ le lendemain pour éviter d’être pris dans les bourrasques sur l’arête du Wildstrubel. Après un repas convivial, nous nous sommes retirés dans nos dortoirs à quatre places, un luxe rare en cabane!
Jour 2 : Renoncement
Lorsque l'alarme a sonné, nous avons tout de suite perçu le changement d’atmosphère. Le vent, pourtant absent toute la nuit, soufflait avec un peu plus de force et les prévisions s'étaient encore empirées. La cheffe de course a pris la décision la plus sécuritaire : renoncer à l’ascension du Wildstrubel. L’arête exposée aux rafales ne laissait pas de place au doute. D’autres groupes, eux, ont tenté leur chance, mais nous avons préféré assurer notre descente tout en évitant les embouteillages redoutés de la Frühstücksplatz.
Nous avons donc repris le même itinéraire qu’à l’aller, profitant d’un dénivelé modeste de 400 m. Une courte portion trop exposée pour la monté nous a obligés à un bref portage. La suite s’est déroulée sans encombre. La dernière partie de la descente, jusqu'à Engstligenalp, a pu être faite sans rechausser les peaux, et nous avons finalement rejoint les pistes pour les ultimes 500 m.
Malgré ce changement de programme et un parcours plus modeste que prévu, nous avons vécu une belle sortie, rythmée par des paysages grandioses et une ambiance de petit groupe privilégié. Seul regret: un petit aller-retour sur mes propres traces le matin du 2e jour pour avoir oublié mon portable à la cabane.
Un immense merci à Mélanie pour son accompagnement et ses décisions avisées. Une chose est sûre : je me réinscrirai à ses prochaines courses!
Mario Bernasconi
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Semaine hivernale, Preda-Bergun
10 mars 2025
Murtels da Fallo
Philippe-Patrice-Pierick-Frédy, embarquons pour notre déplacement du Jura aux Grisons. Nous retrouvons notre guide Fredy Tscherrig et prenons notre logis pour la semaine à l'hôtel Preda-Kulm 1789 m.
Le temps de s'équiper rando et nous partons pour notre première sortie. Le départ se fait en légère descente jusqu'à Naz 1746 m. Les conditions de neige sont un peu inquiétante en raison du foehn, nous mettons les peaux et par un joli sentier à travers les mélèzes nous grimpons jusqu'au sortir de la forêt par le val Tschitta et voyons que le sommet projeté manque un peu d'eneigement. Nous décidons de nous contenté d'un semblant de sommet 2500 m pas loin de notre but et après la poignée de main on enlève nos peaux pour la descente sportive, en premier dans une neige bien molle et par le sentier bien raide et étroit où pour certain même les buissons s'approche de trop près, on rejoint Naz pour remettre les peaux pour une petite remontée jusqu'à l'hôtel.
Une belle sortie de mise en jambe.
11 mars 2025
Piz Murtel Trigd 2850m
Nous nous sommes préparés pour une aventure glaciale sur le Piz Murtel Trigd, la montagne qui devrait nous faire frissonner de plaisir (ou de froid) ! Démarrage à Preda Kulm (altitude 1789m), équipés de skis et d’une bonne dose de courage. Suivant la route enneigée du col de l’Albula en direction de Lai da Palpuegna (lac éponyme, 1918m), où des farfadets malicieux nous accueillent parmi un chaos de rochers.
Nous descendons ensuite vers l’Ovel Alv (rivière) en évitant les avalanches de boules de neige et les bonhommes de neige jaloux de notre audace. Après une pause pour déguster un schlouk de thé, nous attaquons les pentes enneigées tel un yéti en pleine forme. Nous grimpons jusqu’au creux du petit lac gelé (2170m) où les flocons dansent au rythme de notre progression.
Ensuite c’est l’ascension vers le sommet en pentes raides (30-35°) à 2519m. Une petite vallée vers le sud-ouest nous amène au sommet qui nous offre une vue époustouflante sur un paysage enneigé à perte de vue avec des chamois en habits d’hiver nous félicitant pour notre exploit glacial.
Très belle descente dans une neige poudreuse puis relativement facile jusqu’au point de départ.
Course AD- , +1070m, les seniors ont mis 4 heures pour réaliser cette très jolie course.
12 mars 2025
Igl Compass
C’est sereinement à skis que nous partons derrière l’hôtel sur le sentier qui même au Val Zavretta, mais aie après quelques centaines de mètres vu le manque de neige il faut porter les skis sur 300m de dénivelé jusqu’à la sortie de la forêt. La neige est très molle, et la météo pas bonne non plus, on s’est déjà que la descente ne sera pas terrible dans le bas.
Nous continuons de monter et arrivé vers l’Alp Zavretta nous poursuivons une longue combe jusqu’à Fuorcla Zavretta, ensuite suivre la crête jusqu’au sommet, mais par manque de neige la dernière demi- heure se fait à pied.
La descente commence par une magnifique pente dans une neige poudreuse, ensuite la combe et aussi bonne à skier, mais comme décris avant à partir de 2200m c’est une neige molle jusque en bas.
13 mars 2025
Cho dal Buoch
Départ par la route du col comme le 2ème jour jusqu'au plateau Salamun où on bifurque sur la gauche en direction du sommet du jour. Les premières heures se font sous une petite neige et un temps bien couvert. Depuis le plateau on remonte une belle crête qui serpente agrèablement entre les derniers arbres et le temps se remet gentiement et le soleil revient. La petite neige du matin à donner une belle couche de poudreuse de 20 cm. L'itinèraire est fantastique sans aucune traces de passage ou présence humaine. Du sommet 2673 m la descente est au début dans le vent et bien brumeuse, mais bien vite comme à la montée le temps de s'abriter dans une congère provoquée par un gros rocher et manger notre sandwich, le soleil revient on poursuit notre descente par un couloir repérer à la montée. 40 cm de poudreuse, une pente vierge à 35-40° et chacun se fait un plaisir délirant et même que c'est tellement grandoise qu'on choisit de remonter au départ du couloir pour en profiter encore un bon coup. Le reste de la descente reste très bonne en slalomant entre les arbres a la Wendi holdener selon certain.
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