Dent de Vaulion, dimanche 15 juin
Sous la conduite de Claire-Lise, 7 personnes participent à la course : Anouck, Brigitte, Josiane, Laurence, Wilfred, Charles et moi-même. Nous partons de Tramelan vers 7 h, regroupés dans 2 voitures avec un petit arrêt aux Reussilles pour prendre Brigitte au passage. A Vallorbe, après le traditionnel café du matin, nous rejoignons en voiture le stand de tir du Vivier, point de départ de notre randonnée.
Sous un ciel brumeux mais assez dégagé, nous empruntons un bout de chemin avant de nous engager dans la Pouette Combe par un joli sentier ombragé qui longe un petit ruisseau. A part 2 tronçons un peu plus pentus, les 300 premiers mètres de dénivelé se font progressivement, et nous avons tout loisir d’admirer la nature luxuriante. Après cette petite mise en jambes, le sentier grimpe franchement dans la forêt puis il nous conduit, à travers pâturages, jusqu’à la petite dent qui n’est pas vraiment une dent mais un lieu-dit avec une bergerie. Claire-Lise, fine observatrice a même vu un minus crapaud peu avant la sortie de la forêt, difficile à distinguer car d’une couleur brunâtre identique à celle du sentier. Dans les pâturages, nous sommes impressionnés par la quantité de renoncules et nous constatons que les plants de gentianes sont bien hauts ! Présage d’un hiver bien enneigé ? De quoi débattre dans notre petite troupe, sur la pertinence de dictons, peut-être d’un autre âge… Nous longeons un petit moment un magnifique mur en pierre sèche pour le traverser par une brèche aménagée à cet effet et arriver au sommet où une table encore libre nous accueille pour le pique-nique. Le panorama se déroule bien à 360° mais à cause de la brume, nous ne pouvons voir que le paysage assez proche et juste distinguer 4 lacs mais même pas les sommets au sud du lac Léman.
L’orage étant annoncé pour 14h, nous ne tardons pas à nous mettre en route en direction de l’Est pour longer la crête puis nous frayer un passage dans la forêt pour gagner la Roche à l’Aigle qui surplombe Vallorbe. Après un petit bout de pâturage, nous nous enfonçons une dernière fois dans la forêt pour même trouver un raccourci qui nous permet d’arriver presque à destination alors que la pluie commence. Nous sortons pèlerines, couvre-sacs et essayons les parapluies sous une bonne averse accompagnée de rafales de vent. A l’entrée du village, Charly et Wilfred, forts galants, nous quittent pour rechercher les voitures pendant que nous allons directement nous mettre à l’abri au restaurant. Le temps consacré à partager un dernier verre ensemble nous permet de reprendre la route du retour sous le soleil revenu. Un grand merci à Claire-Lise pour la parfaite organisation de cette facile et jolie randonnée ainsi qu’à tous les participants pour leur bonne humeur.
Edith
