Courses et formations
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Di 26 oct. 2025
Tramelan course de groupe dans la région
Randonnée de l’Arête de Montchemin à Courrendlin – Une journée automnale pleine de charme
C’est à Courrendlin que douze courageux randonneurs se sont retrouvés pour le départ de cette sortie automnale. Si l’on parle de courage, c’est que la météo du matin n’incitait guère à chausser les souliers : il neigeait à Tramelan, et les deux participants ayant passé la nuit à la Rochette avaient pu admirer les sommets tout proches recouverts de blanc. Mais, comme le disent souvent les habitués, avec Claire-Lise, il fait toujours beau — et, une fois encore, la chance était de son côté !
Après les salutations d’usage, nous quittons le village par une route goudronnée en direction de Vaferdeau. La pente est raide, mais grâce au rythme parfaitement adapté de Claire, les conversations vont bon train et les rires réchauffent l’atmosphère.
Arrivés à la Bergerie, nous bifurquons sur la gauche pour emprunter un joli sentier agrémenté de panneaux didactiques. Nous traversons une magnifique forêt de hêtres dont le feuillage jaune vif semble littéralement en feu en cette fin d’automne. Un peu plus loin, nous passons devant une grotte. C’est alors que notre régional du jour, Norbert, nous régale d’explications passionnantes sur la géologie du lieu et sur les formations karstiques environnantes.
Après une courte pause, nous reprenons notre marche. Peu à peu, le décor change : les grands arbres laissent place à des massifs de houx — du houx partout ! Bientôt, nous atteignons la crête de Montchemin. Un vent glaçant nous traverse les habits, mais le soleil est de la partie, et la vue superbe sur le village de Vellerat en face nous récompense largement de nos efforts.
L’heure du repas approche, même si nous avons un peu d’avance — ce qui réjouit Andréas, dont l’horloge biologique sonne midi pile sans jamais faillir ! Charles, toujours prévoyant, sort de son sac du bois sec. Grâce à lui, aucun mal à allumer le feu pour griller nos cervelas. Tout le monde s’active à ramasser du bois, et l’ambiance se réchauffe autour des flammes. Les discussions vont bon train, les anecdotes fusent, et bientôt, nous voilà tous rassemblés autour du feu, tels une bande de scouts savourant la chaleur et la convivialité du moment.
Mais il faut bien repartir. Direction Rebeuvelier ! Après un court instant de marche, nous passons devant la cabane du ski-club local. Elle est gardiennée, et l’odeur du café chaud finit de convaincre le groupe : halte improvisée ! Deux dames nous accueillent avec gentillesse et nous servent le café accompagné d’une tête de choco en prime — difficile de résister à tant de bienveillance.
Revigorés, nous reprenons notre périple à travers une petite forêt, puis une route au lieu-dit Do la Baume. Après un ou deux kilomètres, nous quittons la route pour un sentier que les habitants appellent le chemin des Chaives, selon les explications de Norbert. Ce joli sentier nous ramène tranquillement à Courrendlin, marquant la fin de notre randonnée.
Un dernier verre, partagé dans la bonne humeur dans l’un des rares restaurants encore ouverts, vient conclure cette belle journée. Rires, souvenirs et remerciements fusent.
Merci à l’organisation et à tous les participants : André J., André M., Andréas, Laurence, Nicole, Wilfred, Daniel, Corinne, Brigitte, Norbert, Charles et bien sûr Claire-Lise, notre cheffe de course chanceuse et inspirante.
Chales Donzé
Sa 18 oct. 2025
Sentiers insolites
Sortie Sentiers insolites à La Lenk
Chaque année, la sortie de Claude Rossé sur les sentiers insolites est attendue avec impatience et curiosité.
Cette fois, nous étions une joyeuse équipe de cinq personnes, au départ de Tavannes en direction de La Lenk.
Le brouillard nous a accompagnés tout au long du chemin, jusqu’à ce joli restaurant sur les hauteurs de La Lenk, baigné de soleil au-dessus de la mer de nuages, pour un café bien mérité.
La montée s’est faite le long d’un ruisseau, à travers des pâturages offrant une vue spectaculaire sur les Alpes.
Nous avons atteint le paysage rocheux de Gryden : fascinant, spectaculaire, presque irréel, semblable à des cratères lunaires.
Ce terrain de roche gypseuse, sculpté par la pluie, est parsemé d’innombrables dolines. Le sentier serpente entre elles, offrant un spectacle naturel exceptionnel.
Le pari de Claude est une fois de plus réussi : ce sentier est bel et bien insolite.
En chemin, nous avons dîné sous le soleil, d’un pique-nique tiré du sac, avant de redescendre par un sentier rejoignant les pistes de ski, pour un retour à La Lenk.
Une journée d’automne ensoleillée, pleine de découvertes et de moments inoubliables.
Une journée d’automne ensoleillée et exceptionnelle.
Christine Scheidegger
Sa 20 sept. 2025
Le Bonhomme (Catogne, 2436 m)
Participants : Nadine, Céline, Laurent, Mario
6-7 km de randonnée technique puis arête alpine avec 900m de D+ Intinéraire CAS
Départ pour Nadine et Laurent de Moutier pour passer prendre Mario et Céline sur le chemin à Bienne. La route s’est ensuite poursuite jusqu’à Champex-Lac avec une journée qui s’annonçait chaude et ensoleillée.Après un petit déjeuner pour certains et juste un café pour d’autres, au relais de Saint Bernard, nous arrivions à Champex-Lac à 9 h 30.
De là, la marche commençait directement dans une belle montée qui nous permettait dès les premières minutes d’avoir une vue dégagée sur les vallées et sommets environnants, notamment le Grand Combin qui nous semblait très proche. Après une courte pause pour profiter de la vue et se désaltérer (car oui la température était déjà bien haute), nous commencions à crapahuter dans l’arête menant au replat du 700e. Nous avons ensuite continué notre chemin jusqu’au début de l’éperon SW où nous avons mangé notre piquenique. En effet, après un peu plus de deux heures de marche, il nous fallait reprendre des forces avant de nous équiper et de commencer à grimper en deux cordées.
Mario ouvrait la voie en essayant de trouver le meilleur chemin, parfois un peu technique ou au milieu de la végétation. Après deux heures de grimpe, nous arrivions à la croix du Bonhomme. Nous pensions avoir fini la partie technique, mais les deux dernières longueurs permettaient les dernières acrobaties pour rejoindre le chemin de randonnée.
Après une pause pour admirer une vue à 360 degrés et manger un petit dessert, nous avons attaqué la descente vers Champex-Lac. Près de deux heures de descente abrupte pour arriver au parking où un joueur de Cor des alpes nous réservait la plus belle des arrivées.
Avant de rentrer, nous quatre étions ravis de tremper nos pieds dans le lac rafraîchissant et de boire un dernier verre tous ensemble.
Un grand merci à Mario pour l’organisation et l’accompagnement et à Laurent et Nadine pour la belle compagnie lors de cette dernière belle journée estivale.
Céline
Sa 13 sept. 2025
Gr. Tramelan rando facile-difficile
Sortie du groupe Tramelan à la Lobhornhütte, 13-14.9.25
Nous partons de Tramelan à 8h direction Isenfluh. Arrêt café-croissant en route pour la joyeuse équipe composée de Anne, Christelle, Christine, Françoise, Stéphane, Corinne, Charles, Laurence et nos 2 guides : Daniel et Claire-lise (guide adjointe).
Nous laissons nos voitures au parking principal et entamons la montée jusqu’à la cabane, normalement 2h30 mais nous prenons le temps car, même si le ciel n’est pas d’un bleu azur, la vue sur l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau est majestueuse lorsque la forêt nous les laisse apercevoir. Tout à coup, le paysage s’ouvre et le sentier continue à travers un pâturage. Cette fois nous apercevons notre destination du lendemain, les Lobhoren. Nous pique-niquons au bord d’un petit lac en observons les centaines de petits poissons. Un courageux de l’équipe s’offre même une pédicure.
Quelques pas plus loin, la Lobhornhütte nous attendait. Elle était accueillante avec ses 24 places dans 2 petits chalets. Nous avons dormi dans le dortoir de la cabane principale. Les toilettes et lavabos se trouvaient bien plus loin à l’extérieur. Après avoir pris nos quartiers, place à l’apéritif pour fêter l’anniversaire de Stéphane. L’ambiance étaient au top, avec des rires, des anecdotes, des souvenirs de chacun et des jeux.
Il a plu durant la nuit et le matin, le frais se faisait sentir. Le ciel était bouché quand on est parti aux alentours de 8h40 mais s’est éclairci au fil de la journée pour finir sans un nuage. Nous commençons la montée sur le Höji Sulegg et longeons la longue crête par le Nideri Sulegg. La vue est splendide, que ce soit côté nord sur les lacs de Thoune et de Brienz ou côté sud sur les trois majestueuses, nous nous émerveillons à chaque pas. Le sentier de crête n’est pas très difficile, un ou 2 passages à s’agripper, guère plus. Arrivés en face du Chlys Lobhore, Daniel nous informe que l’on va aller au sommet. Frayeur pour une partie d’entre nous, qui en voyant un chemin de traverse sommes tentées de le prendre et d’attendre les téméraires. C’était sans compter sur la pédagogie de Daniel qui nous rassure en nous disant de le suivre un bout et de rebrousser chemin ensuite si on ne voulait pas poursuivre. « - Ce serait dommage d’arriver ici et de ne pas aller au sommet quand même ? » Tout le monde l’a suivi et personne n’a regretté. De l’autre côté, le flanc était plus doux et herbacé. Après un ravitaillement à l’abri du vent, nous contournons les Lobhoren et redescendons sur Sulwald. De là, Daniel et Charles redescendent en trottinettes et les autres en téléphérique.
Ce fut une sortie splendide ! Merci à Daniel pour l’organisation et à Claire-Lise sa bienveillance.
Laurence Hirschi
Sa 6 sept. 2025
Seehore-Rötihore
Course du 6 septembre 25 au Seehore-Rötihore
Présents : cheffe de course Claire-Lise, Charles, Anouck, Christine, Edith, Nadine et Anne.
Nous avions rendez-vous à sept heures, au plateau d’Orange à Tavannes. L’air piquant du matin rappelait que, depuis la foire de Chaindon, l’automne s’était installé. Nous étions peu nombreux, juste assez pour remplir deux voitures.
La route jusqu’au Seehore dura une heure et demie. Juste avant le parking, la montagne nous offrit son premier spectacle : la désalpe. Impossible de passer sans attendre. Alors nous patientâmes pendant que défilait le troupeau entier, vaches au pas tranquille, sonnailles tintant bruyamment. Le départ se fit tranquillement, jusqu’au restaurant de l’Alpsee. Là, entre les prés, un énorme taureau s’essaya à l’amour sous les regards amusés des randonneurs, encouragé par ses maîtres, tandis que l’élue de ses ardeurs se dérobait sous l’œil curieux de ses compagnes. Un café soluble, médiocre mais réconfortant, compléta l’instant avant de se mettre vraiment en marche.
Le sentier s’éleva bientôt dans les lacets d’un calcaire rugueux. La montée fut régulière, sans difficultés majeures, et le Seehore nous accueillit avec son horizon immense. Là-haut, nous nous arrêtâmes le temps d’une petite pause.
La descente dans le vaste cirque d’éboulis demanda de l’attention : peu de traces, à peine quelques cairns dressés par d’anciens randonneurs, guidaient les pas sur cette mer de pierres. Puis vint la montée vers le Röti, 2233 mètres de roche et d’arêtes. L’arête devint plus aérienne, les passages plus proches du vide. Christine, que le vertige avait toujours tenue à distance du vide, trouva le courage de dépasser ses peurs et franchit ces passages avec assurance. Anne, elle, glissa et chuta légèrement : rien de grave, quelques bleus et griffures, juste un souvenir marqué sur la peau. Au Fromattgrat, l’arête se fit plus douce, le terrain plus tendre, et c’est là que Charles, un peu plus tard, se retrouva assis dans la boue, victime d’un terrain glissant, et s’en tira avec des vêtements tachés. Le repas de midi se fit au sommet du Röti avec en prime un magnifique tableau grandeur nature.
Le retour fut tranquille en suivant la sente qui descend vers le petit lac Seebergsee. Puis ce fut à nouveau l’Alpsee, point de départ et d’arrivée, où süssmost et sauermost vinrent récompenser nos efforts. Avant de reprendre la route, certaines se laissèrent tenter par les fromages d’alpage.
Cette journée fut belle par l’ambiance du groupe et clémente par sa météo. Une petite équipe menée par une toujours formidable cheffe de groupe. Et Charles, seul homme au milieu de ces dames, dut écouter (ou subir ?) les discussions animées sur les secrets et techniques antirides.
Sa 30 août 2025
Sortie de section, Tourtemagne
Sa 16 août 2025
Tête de Chalin
Tête de Chalin – 16 août 2025
Départ de bon matin : rendez-vous à 6h00 à Tavannes pour rejoindre l’Auberge de Chindonne (1603 m), point de départ de notre randonnée au-dessus de Monthey. Une fois équipés, nous entamons notre ascension en douceur. Très vite, les regards – ou plutôt les estomacs – sont attirés par de superbes bolets. Plus haut, ce sont les myrtilles qui jalonnent le chemin et dont nous profitons avec plaisir.
La fraîcheur matinale rend la montée agréable, et nous atteignons sans peine le premier sommet : la Dent de Valerette (2058 m). Après une courte pause, nous poursuivons en direction de la Dent de Valère. En chemin, halte au charmant et minuscule refuge non gardé de Valerette, accueillant et chaleureux : parfait pour une fondue, mais interdit au couchage.
Le sentier nous conduit ensuite le long d’une crête, passant par la Pointe de l’Erse, qui offre un superbe panorama sur les Dents du Midi. Malheureusement, une brume persistante gâche un peu la vue : fumées d’incendies lointains ou atmosphère capricieuse ? Mystère.
Nous attaquons alors un passage plus technique : un sentier abrupt et aérien, où il faut parfois s’aider des mains, pour rejoindre la Dent de Valère (2267 m). Après les photos souvenirs, cap sur notre objectif du jour en traversant l’Arête du Dardeu. Grâce à l’œil de lynx de Charly, nous admirons des cerfs broutant paisiblement dans la combe en contrebas.
Des vautours nous survolent, nous espérons pouvoir encore les admirer au sommet.
La dernière montée vers la Tête de Chalin (2595 m) se révèle exigeante, tant par sa pente que par le terrain recouvert de milliers d’éclats d’ardoise peu tendres pour nos semelles. Au sommet, un petit refuge non gardé nous accueille : celui-ci, contrairement au précédent, autorise le couchage. Nous y pique-niquons à midi pile, timing parfait orchestré par notre cheffe de course.
Malheureusement, les vautours se sont plus visibles à ce moment-là ; notre pique-nique n’est sûrement pas à leur goût.
La descente démarre par le fameux sentier escarpé, où les bâtons sont plus que bienvenus. Après l’Arête du Dardeu, nous contournons la Dent de Valère par un sentier à flanc de coteau, orné cette fois de magnifiques edelweiss – un edelweiss (oui, le mot est masculin, je viens de l’apprendre en écrivant ces lignes !).
Le chemin se poursuit à travers de hautes herbes, qui s’accrochent volontiers à nos vêtements pour mieux disséminer leurs graines. Enfin, nous retrouvons un sentier plus agréable, parfois ombragé, bordé de bruyères en fleurs. Dommage, plus de bolets pour les gourmets !
À 15h, retour à Chindonne. Nous savourons une boisson fraîche bien méritée sur la terrasse, heureux de cette superbe journée.
Un grand merci à Nadine, Bernard et Charly pour leur compagnie et leur bonne humeur, et un immense merci également à notre cheffe de course Claire-Lise, grâce à qui nous avons vécu une magnifique aventure en montagne.
Géraldine Mougenot
Sa 9 août 2025
Tête Blanche (3706 m)
Mario, Anouck et Stéphane retrouvent Laurent au café La Cordée à Evolène. L’ambiance est déjà au beau fixe. Mario avait téléphoné la veille aux gardiens de la cabane Bertol pour savoir s’ils avaient besoin de quelque chose. Résultat : sept kilos de café à transporter sur 1350m de D+ ! La précieuse cargaison est équitablement répartie dans les sacs, et la montée peut commencer. L’approche se termine par les échelles vertigineuses qui mènent à la cabane, perchée sur son rocher comme un nid d’aigle. De là, la vue est splendide : Grand Combin, Mont Gelé, Pigne d’Arolla, Dent Blanche, Cervin, Dent D’Hérens … et tout un chapelet de sommets valaisans qui semblent flotter dans la lumière.
Le lendemain, départ à l’aube pour la Tête Blanche. La traversée du Glacier du Mont Miné se fait dans une neige détrempée par l’absence de regel nocturne : chaque pas s’enfonce, les mollets travaillent. L’effort est récompensé au sommet par un panorama à couper le souffle : Pigne d’Arolla, Dent Blanche, Weisshorn, Dent d’Hérens… et, trônant fièrement à l’horizon, le Cervin, majestueux dans la lumière chaude du matin. La météo est idéale, presque estivale. Quoi qu’un peu frais au sommet, nous ne tardons pas trop.
Retour à la cabane Bertol où les gardiens servent des rösti et, en remerciement pour le café, offrent à chacun un tour de cou aux couleurs de la cabane.
Puis il fallut quitter les hauteurs : la sente plongeait dans un chaos de pierres et d’éboulis, jusqu’à rejoindre les eaux claires du torrent, dans lesquelles un bain, à la fois glacial et bienfaisant, vint clore ce week-end alpin, que l’on retiendra comme un heureux mélange de camaraderie en petit groupe, d’effort et de beauté.
Sa 12 juil. 2025
Le sommet des Diablerets
Alpinisme aux Diablerets – 12/13 juillet 2025
« Cette année, c’est la bonne ! »
C’est avec une grande motivation que nous nous lancions à l’assaut du sommet des Diablerets cette année, après ne pas avoir pu le faire l’année dernière.
Claire-Lise, Simon, Guillaume, Anouk, Charles, André, Stéphane et Edith se sont retrouvés au plateau d’orange à Tavannes, puis après une route qui a paru assez longue à Charles, nous avons attendu Audrey, qui venait en transports en communs du Valais, au col du Pillon pour un café.
Mise au point du planning puis vérification des sacs et du matériel au parking : nous étions prêts à partir, sous un soleil radieux : le chemin que nous devions prendre avait rouvert et nous n’avions donc pas à faire un détour pour rejoindre notre gîte du soir : le refuge de Pierredar.
Menés par Claire-Lise, nous avons donc progressés à travers forêt, pâturages et torrents pour rejoindre la partie rocailleuse du sentier, dernier bout avant le refuge du soir. La randonnée devenait gentiment plus technique, suivant une longue vire où les jeunes ont sortis leur casque. Le sentier en balcon et les herbes aromatiques odorantes qui poussaient dans le coin ont vraiment fait de ce passage un moment hors du temps, avec une vue incroyable et des odeurs nous faisant d’ores et déjà nous réjouir du repas du soir. Nous n’étions visiblement pas les seuls à vouloir profiter de la vue puisque rapidement, nous avons vu passer en l’air de sorte de grands oiseaux blanc à forme étonnamment humaine : des base-jumpeurs avaient décidé de venir jouer avec les falaises nous surplombant.
Après avoir traversé les éboulements, nous voyions déjà la cabane et y sommes donc rapidement arrivés. Quel plaisir de pouvoir boire un verre et profiter d’une excellente tarte aux abricots. Qui plus est, nous avons été accueillis par une très gentille famille et servis par les trois enfants, tous motivé à se rendre utiles !
Après quelques exercices techniques pour se remémorer les différentes techniques de sortie de crevasses, nous avons pu profiter d’un excellent repas et d’un magnifique coucher de soleil avant d’attaquer la nuit.
Le lendemain, départ à 6h15 : la météo ne s’annonce pas très bonne et nous voulons avoir une chance de monter au sommet. Nous attaquons donc la montée, suivant le chemin qui mène aussi à la via ferrata. Loin du chemin effectué la veille, nous nous retrouvons ce jour là dans la roche. Le chemin en grimpe 2c, bien équipé, nécessite quand même un peu de prise de confiance, mais le groupe avance de manière régulière et nous avons même la chance de voir un bouquetin. Arrivés en bas de la pente de neige du glacier de Prapio, nous finissons de nous équiper tout en grignotant quelques petites choses…Le temps se gâte et nous savons qu’il ne faut pas trop trainer. Les cordées se font et nous grimpons en direction du col juste en-dessous du Dôme. Alors que nous montons, Stéphane perd son bâton, qui était accroché à son sac à dos. La cordée dirigée par André, suivi de Guillaume et d’Audrey, redescend vite le chercher : qu’est-ce que quelques mètres de plus quand on nous a promis une bière en échange ? 😉
Arrivés au col du Dôme, la décision fatidique est prise : le tonnerre se fait entendre au loin, la pluie arrive et la neige est bien molle, même au nord. La progression sera trop lente pour la météo incertaine…. Nous sommes donc partis en direction de la cabine des Diablerets par l’arrête du Dôme et le col de Prapio, sortant au milieu les protections pour la pluie de nos sacs et enfilant nos capuchons.
Arrivés au Glacier 3000, le temps était de nouveau très beau mais les nuages arrivaient à nouveau… nous avons pique-niqué en haut et fait un petit tour sur la passerelle « Peak view », puis nous sommes gentiment rentrés sur Tavannes, la tête pleine de cette belle aventure, mais un sommet où il faudra retourner !
Merci à toute l’équipe pour cette chouette sortie et l’excellente ambiance, et merci à Claire-lise pour l’organisation 😊
Audrey et Simon
Sa 5 juil. 2025
Initiation à l'alpinisme, volet 3
Nous y sommes. Ce samedi 5 juillet, c’est au restaurant du barrage de Moiry que se retrouve une joyeuse troupe prête à s’initier à l’alpinisme dans le cadre du module final du CAS prévôtoise. Après un petit café pour les uns et un croissant pour les gourmands, Mario, notre dévoué chef de course, nous présente l’objectif majeur de ce beau week-end: le Pigne de la Lé, culminant à 3396 mètres d’altitude, là-bas, au fond de la vallée.
Il fait beau dehors, c’est l’heure pour aller grimper!
En plus du groupe de base, nous pouvons compter sur deux autres chefs de course aguerris pour nous épauler, Mélanie et Florent – merci à vous ! – ainsi que sur des rescapés des éditions précédentes qui, la faute à la météo, n’avaient pas pu rejoindre le pinacle de leur initiation. Voilà pour la revue des troupes. En avant, marche!
Après un petit détour par le glacier de Moiry via sa moraine ouest, une pause gourmande, quelques exercices rafraîchissants, la découverte d’une vis à glace abandonnée et une montée bien sèche, nous voilà arrivés à la cabane cinq étoiles. Avec ses immenses baies vitrées et sa tarte aux myrtilles, pas de doute: on sera bien.
Merci, d’ailleurs, à tout le staff de nous avoir prêté leur escalier de secours sur la face est du refuge. Nous avons pu nous y suspendre afin d’y entraîner les remontées sur corde. Drôle de scène que de voir des apprentis alpinistes jouer aux araignées sous les yeux surpris d’autres alpinistes réveillés durant leur sieste.
Il convient également de relever la qualité du souper proposé ce soir-là, à Moiry. Il est certain que les immenses plats de macaronis des Alpes auront su calmer les estomacs des plus gourmands grâce à leur montagne de lard, leurs torrents de crème et leurs séracs de raclette. Seule petite ombre au tableau : la taille de certains couchages, - dans l’ancienne cabane - susceptibles de poser quelques soucis aux plus grands… suivez mon regard.
Une arête de poisson
Dimanche matin. Le soleil brille. Des nuages, voire des orages, sont attendus en deuxième partie de journée, mais, sauf imprévu majeur, nous devrions être rentrés à temps. Mario, le cœur vaillant, mène la marche, et c’est avec un bon rythme que nous partons en direction du sud-est, le long d’un chemin rocailleux. Le Pigne, on arrive!
L’approche est sans histoire, excepté une odeur de poisson qui émane d’on ne sait où le long du chemin. Jusqu’à maintenant, aucune explication valable n’a pu être apportée à cette considération olfactive. Bref.
Arrivés au col, nous enfilons notre équipement de rocher. Les cordées sont formées et nous nous élançons vers l’objectif du jour. Une attention toute particulière est donnée au type d’encordement selon le terrain rencontré. Entre corde tendue, corde courte et micro-longueurs, nous avons tout le loisir de mettre en pratique les enseignements de notre cher et dévoué chef de course.
L’arête nord-ouest du Pigne, toute de roche vêtue, nous voit progresser à un rythme serein. Attention, toutefois, à ne pas confondre vitesse - gage de sécurité - et précipitation. Au fil de notre ascension, un panorama incroyable se dévoile à nos yeux, avec le Zinalrothorn, l’Ober Gabelhorn ou le Weisshorn en toile de fond. Vous l’aurez compris: c’était pas dégueulasse.
Pourquoi on se réveille si tôt
Arrivée au sommet sans encombre, mais avec le sentiment qu’on est au bon endroit, au bon moment. Qu’il y a bien pire pour un dimanche matin, qu’on a bien fait de se lever tôt et qu’on ferait bien de faire ça plus souvent. La montagne, ça vous gagne !
Après une petite pause où l’on aura eu la chance de se prendre un nuage glacial entre deux bouchées, nous redescendons par la voie normale, le long du glacier, et profitons d’un petit lac glaciaire et de ses rivages verticaux pour entraîner le sauvetage lors de chutes en crevasse. Boîte aux lettres, ancrage, mouflage: on espère bien ne pas devoir s’en servir.Mais ça fait partie du jeu, paraît-il. En tout cas, on saura comment réagir si cela nous arrive. On n’oubliera pas non plus de faire une petite donation à la Rega, ça peut servir.
Le retour se fait sans encombre. Nous récupérons nos affaires – et des forces – à la cabane (ah, cette tarte aux myrtilles, Philippe), puis entamons la descente en direction du parking, en slalomant entre les foules de randonneurs et de trailers bien décidés à venir en découdre, eux aussi, avec les macaronis de la cabane de Moiry.
Voilà pour cette initiation. Encore une fois, un grand merci à celle et ceux qui nous accompagnés, nous, les apprentis montagnards. Un merci, aussi, au CAS section prévôtoise, de nous permettre de se frotter à ce formidable environnement grâce à une formation pragmatique. On ne peut que la recommander
Serge Merillat
Sa 21 juin 2025
Initiation à l'alpinisme, volet 2
Après un trajet confortable dans un trafic du samedi matin très fluide, le groupe se retrouve à l’hôtel Emshorn pour un café et les derniers explicatifs concernant le programme du week-end. Il faut ensuite encore une demi-heure pour remonter le magnifique Val de Tourtemagne et rejoindre le parking. Nous nous mettons en route sous un soleil radieux, mais avec une température tout à fait agréable. La randonnée passe par le petit lac de Tourtemagne avant de grimper en direction de la cabane éponyme.
Le temps de prendre un pique-nique bienfaisant, nous nous préparons pour la partie technique de la journée dans une zone rocheuse juste au-dessus de la cabane. Il s’agissait de ne pas se mélanger les doigts en réalisant les différents nœuds de pêcheur, de huit, d’amarre ou d’alouette. Nous nous retrouvons bien vite encordés deux par deux avec une bonne réserve de corde autour du buste afin d’entraîner l’assurage en corde courte. Nous prenons le rôle tantôt d’assureur, tantôt d’assuré et ce, aussi bien à la montée qu’à la descente. Nous entraînons ensuite la technique des microlongueurs sur un terrain rocheux parfois assez technique pour finalement redescendre en rappel. Entre-temps, le soleil avait fait place à de gros nuages noirs et menaçants. Fort heureusement, l’orage a semblé gentiment nous contourner. Nous avons ainsi pu rejoindre la cabane au sec et même profiter d’un apéro gracieusement offert par la section Prévôtoise sur la terrasse fraîchement rénovée.
Le copieux repas du soir s’est déroulé à l’intérieur cette fois, car il s’est finalement mis à pleuvoir. Avant que toute l’équipe rejoigne le dortoir pour un repos bien mérité, la pluie a cédé sa place à un splendide arc-en-ciel au-dessus de la cabane. À 7 heures le lendemain matin, nous étions équipés pour nous rendre sur le glacier. La journée s’annonce radieuse, le ciel est dégagé et le soleil éclaire les sommets alentour.
Après une marche d’approche bien technique, nous atteignons les premières glaces. Celles-ci nous semblent bien éloignées de la cabane, comparée à la photo datant des années 50, accrochée dans le réfectoire! Une fois les crampons aux pieds, les choses sérieuses commencent: en cordée de trois, cordes tendues, la réserve de corde préparée comme appris la veille, nous entamons la remontée du glacier de Brunegg. Arrivés au point culminant de notre randonnée sur le glacier, il « suffisait » de rejoindre le sommet de l’Adlerflüh (2913m). Cela paraissait proche et facile, mais c’était sans compter sur une neige un peu capricieuse qui rendait la progression un peu aléatoire: deux pas je ne m’enfonce pas, les deux au trois suivants je m’enfonce jusqu’à la cuisse… ou pas ! La fin du parcours se fait sur l’arrête, ce qui permet d’entraîner la marche en crampons sur rocher. Voilà, nous avons conquis l’Adlerflüe et ainsi bien mérité notre pique-nique.
Pour le retour, nos chefs de groupes ont du bien chercher pour trouver un passage sûr afin de rejoindre le glacier et une pente suffisamment raide pour entraîner le freinage avec le piolet après une glissade. C’est ici que le soussigné n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’enfoncer la pointe du piolet dans la cuisse au lieu de la glace. Grâce à de premiers soins rapides et un bandage de compression prodigués par Robin (Merci encore !), j’ai pu rapidement reprendre la descente en boitillant quelque peu. Il restait encore à exercer l’assurage avec la vis à glace ainsi qu’avec la technique de la boîte aux lettres dans la neige molle. La cordée du blessé se résout à faire l’impasse sur ces 2 exercices afin de prendre de l’avance en vue de rejoindre la cabane et ainsi ne pas trop ralentir le groupe.
La descente vers le parking se fait par le chemin d’hiver, moins escarpé que celui d’été afin d’éviter trop de tension sur la cuisse. Bilan: Trois points de suture et une cicatrice en souvenir d’un weekend de formation réussi, où nous avons appris une multitude de techniques alpines avec des guides non seulement très compétents, mais surtout fort sympathiques, le tout avec un super groupe « d’apprentis alpinistes » et une bonne ambiance ! Encore un grand merci pour l’organisation et rendez-vous dans 15 jours pour le volet final !
Philippe et Lénie
Di 15 juin 2025
Dent de Vaulion
Dent de Vaulion, dimanche 15 juin
Sous la conduite de Claire-Lise, 7 personnes participent à la course : Anouck, Brigitte, Josiane, Laurence, Wilfred, Charles et moi-même. Nous partons de Tramelan vers 7 h, regroupés dans 2 voitures avec un petit arrêt aux Reussilles pour prendre Brigitte au passage. A Vallorbe, après le traditionnel café du matin, nous rejoignons en voiture le stand de tir du Vivier, point de départ de notre randonnée.
Sous un ciel brumeux mais assez dégagé, nous empruntons un bout de chemin avant de nous engager dans la Pouette Combe par un joli sentier ombragé qui longe un petit ruisseau. A part 2 tronçons un peu plus pentus, les 300 premiers mètres de dénivelé se font progressivement, et nous avons tout loisir d’admirer la nature luxuriante. Après cette petite mise en jambes, le sentier grimpe franchement dans la forêt puis il nous conduit, à travers pâturages, jusqu’à la petite dent qui n’est pas vraiment une dent mais un lieu-dit avec une bergerie. Claire-Lise, fine observatrice a même vu un minus crapaud peu avant la sortie de la forêt, difficile à distinguer car d’une couleur brunâtre identique à celle du sentier. Dans les pâturages, nous sommes impressionnés par la quantité de renoncules et nous constatons que les plants de gentianes sont bien hauts ! Présage d’un hiver bien enneigé ? De quoi débattre dans notre petite troupe, sur la pertinence de dictons, peut-être d’un autre âge… Nous longeons un petit moment un magnifique mur en pierre sèche pour le traverser par une brèche aménagée à cet effet et arriver au sommet où une table encore libre nous accueille pour le pique-nique. Le panorama se déroule bien à 360° mais à cause de la brume, nous ne pouvons voir que le paysage assez proche et juste distinguer 4 lacs mais même pas les sommets au sud du lac Léman.
L’orage étant annoncé pour 14h, nous ne tardons pas à nous mettre en route en direction de l’Est pour longer la crête puis nous frayer un passage dans la forêt pour gagner la Roche à l’Aigle qui surplombe Vallorbe. Après un petit bout de pâturage, nous nous enfonçons une dernière fois dans la forêt pour même trouver un raccourci qui nous permet d’arriver presque à destination alors que la pluie commence. Nous sortons pèlerines, couvre-sacs et essayons les parapluies sous une bonne averse accompagnée de rafales de vent. A l’entrée du village, Charly et Wilfred, forts galants, nous quittent pour rechercher les voitures pendant que nous allons directement nous mettre à l’abri au restaurant. Le temps consacré à partager un dernier verre ensemble nous permet de reprendre la route du retour sous le soleil revenu. Un grand merci à Claire-Lise pour la parfaite organisation de cette facile et jolie randonnée ainsi qu’à tous les participants pour leur bonne humeur.
Edith
Sa 14 juin 2025
Initiation à l'alpinisme, volet 1
Participant.es : Pierrick Landry ; Mélanie Tuscher ; Lénie Tuscher ; Philippe Tuscher ; Josephine Pratiwi ; Serge Mérillat ; Wilfred Hirschi ; Mégane Cagnon ; Félicia Zhang ; Robin Lüchinger
~10km, 700d+/-
Ce samedi s’annonçait chaud, il fut intense (et chaud !). Nous nous sommes retrouvés à 0810 au restaurant de la Gare à Moutier pour une première partie théorique. Le silence et la concentration des premières minutes avant de commencer furent brisés par l’arrivée salvatrice de Mégane avec son câble HDMI, nous pouvions commencer ! Après un petit tour de table des participants et une courte introduction de Mario, nous avons plongé dans le vif du sujet : tour du matériel, distribution, discussions et premières techniques de nœuds.
Vers 1100, nous étions prêts pour le départ de notre première sortie commune. Une appréhension fine de la situation par le chef de course nous a fait prendre la direction du Graitery. En effet, il commençait déjà à faire chaud. Après l’approche par Sur Chaux et la Côtatte, nous sommes monté par la combe sous La Haute Joux. Un sentier technique qui nous a servi de première exposition à ce dont nous pouvons nous attendre pour les futures sorties.
Sortis de notre ascension, il nous restait à suivre la crête jusqu’à notre lieu de pause pour le repas. La motivation et l’énergie restante étant bonnes, nous avons décidé de nous arrêter au chalet du ski-club. Avec l’excellent accueil reçu, nous avons repris des forces, chacun à sa manière ! Il ne nous restait plus alors que la descente jusqu’à Moutier par les échelles. Un parcours plus connu (et toujours dans la maîtrise) des participants. Nous nous sommes quittés à la gare dans l’ombre nécessaire du sous-voie. Le timing était précis et collait parfaitement aux horaires de train. Encore bravo à notre chef de course et à toutes et tous pour cette magnifique première sortie qui en appellera bien d’autres.
Robin Lüchinger
Di 25 mai 2025
Techniques de longue voie dans la région
Dalle d’Oberbuchsiten 25.05.2025
À quelques encablures d’Oensingen, jolie dalle d’entrainement à l’escalade, un jardin incliné de 160 m de hauteur. Nous sommes huit, Nadine Seckler, Mathilde Mertz, Franco Ferrara, Pierrick Landry, Guillaume Lombardo, Laurent Farine, Sylvie Marmy.
La journée ne fut pas aussi sèche qu’annoncé. Il pleuvine jusqu’à 10 h. Nous avons pu suivre un programme théorique et détaillé de la longue voie, très formateur. Mario nous partage ses nombreuses connaissances indispensables pour une totale sécurité, des explications bien argumentées de bon sens. Aussi des démonstrations sur un bloc rocheux équipé en bas de la dalle qui permet la pratique au sol. D’abord des nœuds, évidemment :Amarre et son demi, alouette, de chaise, de pêcheur. Puis la théorie au relais ; quand on relie les deux boucles avec une sangle. L’assurage, on parle du reverso, de l’auto-bloquant. L’importance de la communication entre le premier de cordée et le second. Le respect de la faune. Le matériel. Le temps passe vite quand c’est passionnant. Comme la dalle n’est pas encore sèche, nous montons par le sentier sur la vire au sommet. Là-haut joliment perchés, nous commençons la théorie du rappel. Sur la partie droite sont installés les relais pour les rappels, 7 x 22 m. La pratique et en répétition ! Nous découvrons aussi le rappel avec deux personnes parallèles et un seul brin de corde par grimpeur. Un mousqueton est nécessaire au relais et quelqu’un pour le récupérer ensuite. Il faut plier la corde, calculer les longueurs, trouver le milieu, la lancer, etc. tout ceci prend quand même du temps et c’est vers 13 h que nous prenons une pause gourmande. La deuxième partie d’après-midi est prévue pour l’escalade, mais déjà une belle averse se dessine sur le radar. Nous tentons cependant une ascension et quatre cordées, vite formées, montent quelques longueurs. Nous n’arriverons pas en haut, seulement une cordée, Pierrick et Guillaume (alias Simon), y arrivera in extremis. Ils devront attendre sous la forêt que l’averse passe. Les six autres, en parallèle en milieu de dalle, installeront une corde de traversée pour que les grimpeurs les plus à l’extérieur puissent rejoindre la voie de rappel. Et c’est sous une pluie battante que nous pourrons aussi expérimenter, dans le calme, comment redescendre en toute sécurité d’une sortie en dalle trempée. Finalement, ce dimanche était bien complet et l’ambiance était top. Je tiens à remercie chaleureusement Mario pour ses excellentes qualités d’enseignant et la maîtrise impeccable du sujet. Nous avons de la chance de pouvoir compter sur lui désormais dans la section 😀. Une belle personne et une belle relève, c’est réjouissant !
Sylvie Marmy
Sa 17 mai 2025
Sauvetage personnel pour cdc
Sur le coup des 9:00, dix CDC des différentes sections de la Prévotoise, Delémont, Chasseral et la Neuveville se retrouvent au sommet du col du Pierre-Pertuis.
Il ne fait pas très chaud et après une rapide introduction nous nous mettons en route vers le tunnel creusé par les romains pour le premier exercice. Descente sur corde et remontée et redescente. Bientôt dix vaillants alpinistes sont suspendus au bout de leur fil tels des araignées. Quelques prussiques bloqués, quelques erreurs de manipulation, mais rien de grave et comme le dit le chef du jour, Philippe, lorsqu’on est coincé, l’important c’est d’être capable de se débrouiller. Après cet échauffement nous nous déplaçons en direction des falaises pour les exercices de mouflage : le simple, le double, le quadruple et l’autrichien : Fritz ich bin in der Spalte, kannst du mir den Seil geben ? OK Hans, Achtung Seil ! Gut Fritz du kannst ziehen ! Oh scheisse ich bin blockiert…
Après cette matinée bien remplie, nous nous retrouvons autour d’un feu sous l’arche des romains pour le pique-nique et un bon moment convivial.
L’après-midi nous nous déplaçons vers le secteur de l’Arche. D’une vire nous installons 3 relais surplombant une paroi d’une quinzaine de mètres. Le premier exercice consiste à faire descendre une personne en bout de corde au demi-nœud d’amarre, de bloquer puis de reprendre la descente.
Le soleil perce les nuages et tout à coup réchauffe l’atmosphère pour l’exercice suivant : la descente avec un blessé sur le dos. Petit coup de stress au démarrage, puis dès qu’on se retrouve suspendu dans le vide, le poids du blessé se transmet dans la corde et tout se passe bien, mais il faut y croire pour se lancer !
Nous terminons par un rappel et nous retrouvons au pied des rochers pour un petit bilan de la journée. Une journée top, simple et sans blabla superflu avec beaucoup d’exercices pratiques. Une agréable compagnie, avec un bon mélange de personnes jeunes et moins jeunes et un échange enrichissant entre les personnes des différentes sections. Un grand merci à Philippe pour l’organisation de cette formation et d’avoir ouverts les inscriptions à la section de la rampe sud du Chasseral. Nous terminons cette journée par une bière à la Couronne au milieu du bourdonnement des abeilles du Parc Chasseral.
Laurent Torriani, CAS la Neuveville
Me 26 mar. 2025
Haute route uranaise
Participants : Pierrick et Christèle. Chefs de course : Daniel et Mélanie
Jour 1 : Après trois ans d’attente, une fenêtre météo nous permet de prévoir notre départ… après un petit va et vient entre les gares :) nous arrivons une heure en retard à Göschenen, au grand bonheur de Christèle qui a cummulé les heures de train pour nous rejoindre.
Nous partons à quatre, joyeusement, depuis la gare en choisisant les sous-bois comme parcours du combattant. Après une lutte avec les souches de bois, nous retrouvons la route menant facilement à Göscheneralp. Un vrai palace, qui nous accueille avec de belles chambres et … une douche. Un petit luxe bienvenu sur une haute route.
Jour 2 : Après un bon petit déjeuner, nous nous mettons en route en direction du barrage. Le soleil a de la peine à percer les nuages, c’est pris dans une brume que nous montons du coté de la Bergseehütte. A la hauteur du portage, le soleil nous dévoile sa chaleur. c’est dans un magnifique panorama rocailleux qui nous avançons en direction de la cabane Vorap après un passage au Schinstock.
Jour 3 : Départ de la cabane Voralp à 6h30, belle journée en perspective le soleil illumine déjà les sommets environnant.Devant nous 1400m d'ascension avec une belle traces sur de la neige dure où les couteaux sont bien utiles.Après la traversée du Flachensteinfirn nous atteignons la Chelenalplucke passage clés où le portage s'impose.Pour la descente du col sur le Brunnenfirn deux options possibles,désescalader ou faire un rappel de 30m j'opte pour le rappel,plus sur mais pas forcément plus rapide mais avec un peu d'entraînement se serait possible.Après la traversée du Brunnenfirn nous atteignons le deuxième col le Sustenlimi d'où l'on voit le Sustenhorn 500 m plus haut.Christèle qui hésitait à faire le sommet décide de prendre un peu d'avance et pour finir nous conduit au sommet à son rythme 2h plus tard.La descente sur le Steingletscher est très belle avec de la neige poudreuse.La langue du glacier fait de la peine à voir l'ayant vue 10 ans plus tôt,à pleurer,presque plus de glace et recouvert d'immenses rocher,mais surprise le glacier en agonie s'ouvre et nous l'aise entrée dans son intimité.Un pure moments d'émerveillement sous cette glace bleu et scintillante,merci glacier sublime.
Nous nous sommes arrêtés sur ce 3e jour pour des raisons météorologiques des jours à venir. Merci aux écrivains pour l’écriture du rapport et à Daniel pour son précieux coaching.
Mélanie
Lu 10 mar. 2025
Semaine hivernale, Preda-Bergun
10 mars 2025
Murtels da Fallo
Philippe-Patrice-Pierick-Frédy, embarquons pour notre déplacement du Jura aux Grisons. Nous retrouvons notre guide Fredy Tscherrig et prenons notre logis pour la semaine à l'hôtel Preda-Kulm 1789 m.
Le temps de s'équiper rando et nous partons pour notre première sortie. Le départ se fait en légère descente jusqu'à Naz 1746 m. Les conditions de neige sont un peu inquiétante en raison du foehn, nous mettons les peaux et par un joli sentier à travers les mélèzes nous grimpons jusqu'au sortir de la forêt par le val Tschitta et voyons que le sommet projeté manque un peu d'eneigement. Nous décidons de nous contenté d'un semblant de sommet 2500 m pas loin de notre but et après la poignée de main on enlève nos peaux pour la descente sportive, en premier dans une neige bien molle et par le sentier bien raide et étroit où pour certain même les buissons s'approche de trop près, on rejoint Naz pour remettre les peaux pour une petite remontée jusqu'à l'hôtel.
Une belle sortie de mise en jambe.
11 mars 2025
Piz Murtel Trigd 2850m
Nous nous sommes préparés pour une aventure glaciale sur le Piz Murtel Trigd, la montagne qui devrait nous faire frissonner de plaisir (ou de froid) ! Démarrage à Preda Kulm (altitude 1789m), équipés de skis et d’une bonne dose de courage. Suivant la route enneigée du col de l’Albula en direction de Lai da Palpuegna (lac éponyme, 1918m), où des farfadets malicieux nous accueillent parmi un chaos de rochers.
Nous descendons ensuite vers l’Ovel Alv (rivière) en évitant les avalanches de boules de neige et les bonhommes de neige jaloux de notre audace. Après une pause pour déguster un schlouk de thé, nous attaquons les pentes enneigées tel un yéti en pleine forme. Nous grimpons jusqu’au creux du petit lac gelé (2170m) où les flocons dansent au rythme de notre progression.
Ensuite c’est l’ascension vers le sommet en pentes raides (30-35°) à 2519m. Une petite vallée vers le sud-ouest nous amène au sommet qui nous offre une vue époustouflante sur un paysage enneigé à perte de vue avec des chamois en habits d’hiver nous félicitant pour notre exploit glacial.
Très belle descente dans une neige poudreuse puis relativement facile jusqu’au point de départ.
Course AD- , +1070m, les seniors ont mis 4 heures pour réaliser cette très jolie course.
12 mars 2025
Igl Compass
C’est sereinement à skis que nous partons derrière l’hôtel sur le sentier qui même au Val Zavretta, mais aie après quelques centaines de mètres vu le manque de neige il faut porter les skis sur 300m de dénivelé jusqu’à la sortie de la forêt. La neige est très molle, et la météo pas bonne non plus, on s’est déjà que la descente ne sera pas terrible dans le bas.
Nous continuons de monter et arrivé vers l’Alp Zavretta nous poursuivons une longue combe jusqu’à Fuorcla Zavretta, ensuite suivre la crête jusqu’au sommet, mais par manque de neige la dernière demi- heure se fait à pied.
La descente commence par une magnifique pente dans une neige poudreuse, ensuite la combe et aussi bonne à skier, mais comme décris avant à partir de 2200m c’est une neige molle jusque en bas.
13 mars 2025
Cho dal Buoch
Départ par la route du col comme le 2ème jour jusqu'au plateau Salamun où on bifurque sur la gauche en direction du sommet du jour. Les premières heures se font sous une petite neige et un temps bien couvert. Depuis le plateau on remonte une belle crête qui serpente agrèablement entre les derniers arbres et le temps se remet gentiement et le soleil revient. La petite neige du matin à donner une belle couche de poudreuse de 20 cm. L'itinèraire est fantastique sans aucune traces de passage ou présence humaine. Du sommet 2673 m la descente est au début dans le vent et bien brumeuse, mais bien vite comme à la montée le temps de s'abriter dans une congère provoquée par un gros rocher et manger notre sandwich, le soleil revient on poursuit notre descente par un couloir repérer à la montée. 40 cm de poudreuse, une pente vierge à 35-40° et chacun se fait un plaisir délirant et même que c'est tellement grandoise qu'on choisit de remonter au départ du couloir pour en profiter encore un bon coup. Le reste de la descente reste très bonne en slalomant entre les arbres a la Wendi holdener selon certain.
Sa 8 mar. 2025
Wildstrubel & co
Engstligenalp - Lämmerenhütte - Wildstrubel
Participants : Mélanie (cheffe de course), Mario (moi-même), Céline
Jour 1 : Montée à la Lämmerenhütte par le Chindbettipass et la Rote Totz Lücke
C’est sous un ciel limpide et une météo prometteuse que nous nous sommes retrouvés à Adelboden pour rejoindre Engstligenalp. L’hiver doux et la fréquentation des vacances de février avaient laissé leur empreinte : une file dense se pressait devant le téléphérique. Une demi-heure de patience plus tard, nous fixions enfin nos skis, prêts à entamer notre ascension.
La température, plutôt douce en raison du foehn, nous a offert un départ agréable. Toutefois, le manteau neigeux, marqué par plusieurs jours sans précipitations, ne facilitait pas toujours la progression. Certaines portions plus dures et pentues nous ont contraints à chausser les couteaux. Nous avons ainsi gagné du terrain sur d'autres groupes moins équipés, ralentis par les conditions parfois piègeuses.
Initialement, la traversée du Rote Totz était au programme, mais, face à une neige peu engageante et au fait que nous avions tous déjà gravit ce sommet par le passé, nous avons préféré gagner directement la cabane. Une décision qui nous a permis d’arriver tôt, vers 14h00, et de profiter pleinement du soleil en terrasse. Tartes et soupes ont régalé chacun selon ses préférences, avant quelques parties de Brändi Dog en attendant le repas du soir.
Les prévisions météo étaient cependant en évolution, annonçant un foehn qui devait forcir durant la journée du landemain. Notre cheffe de course, prévoyante, a donc décidé d’anticiper notre départ le lendemain pour éviter d’être pris dans les bourrasques sur l’arête du Wildstrubel. Après un repas convivial, nous nous sommes retirés dans nos dortoirs à quatre places, un luxe rare en cabane!
Jour 2 : Renoncement
Lorsque l'alarme a sonné, nous avons tout de suite perçu le changement d’atmosphère. Le vent, pourtant absent toute la nuit, soufflait avec un peu plus de force et les prévisions s'étaient encore empirées. La cheffe de course a pris la décision la plus sécuritaire : renoncer à l’ascension du Wildstrubel. L’arête exposée aux rafales ne laissait pas de place au doute. D’autres groupes, eux, ont tenté leur chance, mais nous avons préféré assurer notre descente tout en évitant les embouteillages redoutés de la Frühstücksplatz.
Nous avons donc repris le même itinéraire qu’à l’aller, profitant d’un dénivelé modeste de 400 m. Une courte portion trop exposée pour la monté nous a obligés à un bref portage. La suite s’est déroulée sans encombre. La dernière partie de la descente, jusqu'à Engstligenalp, a pu être faite sans rechausser les peaux, et nous avons finalement rejoint les pistes pour les ultimes 500 m.
Malgré ce changement de programme et un parcours plus modeste que prévu, nous avons vécu une belle sortie, rythmée par des paysages grandioses et une ambiance de petit groupe privilégié. Seul regret: un petit aller-retour sur mes propres traces le matin du 2e jour pour avoir oublié mon portable à la cabane.
Un immense merci à Mélanie pour son accompagnement et ses décisions avisées. Une chose est sûre : je me réinscrirai à ses prochaines courses!
Mario Bernasconi
Sa 1 mar. 2025
4ème intiation rando ski, Préalpes
Initiation au ski-alpinisme avec le CAS de la Prévôté 24/25
Volet 1 : Tavannes – Recevoir les informations indispensables pour s’équiper
L’ « aventure » a commencé à…Tavannes où nous avons reçu un accueil chaleureux. Une étape nécessaire pour s’équiper correctement et faire ses premiers pas dans ce nouveau sport. Ce fut l’occasion d’échanger sur le matériel et de se familiariser avec les fondamentaux du ski-alpinisme et l’importance de la sécurité.
Volet 2 : Chasseral – Première ascension et premiers gestes techniques
La chance était de notre côté. Nous avons trouvé de la neige au Chasseral et même déjà depuis le parking des Savagnières. Quelle belle redécouverte de cette montagne emblématique, si proche de chez nous ! Avant le départ, une pause-café à Villeret a permis de vérifier le matériel, et le matériel de sécurité en particulier. Sur les pentes du Chasseral, soutenus par André, nous avons appris les mouvements de base - virages et conversions – et l’importance de respecter les zones protégées. La pause de midi, avec vue sur le sommet, fut un moment privilégié et nous a donné l’occasion de tester et d’apprendre à utiliser nos DVA en suivant les explications de Florent. Les 2 cm de neige fraîche et poudreuse ont ajouté une touche bien agréable à la descente.
Volet 3 : Traumlücke – Premiers défis
Les choses sérieuses commencent avec une incursion dans les Préalpes, dans le Diemtigtal. Sous la conduite de Florent, nous rejoignons la Traumlücke, qui fait le bonheurs de nombreux autres skieurs et skieuses. Cette ascension nous a offert un terrain idéal pour progresser entre soleil et nuages et appréhender les joies du ski de randonnée avec une belle neige et un dénivelé de 1100 mètres. Une montée exigeante mais accessible qui a été récompensée par un pique-nique pris sur une arrête avec vue sur le Rauflihorn. Une descente exceptionnelle a couronné cette sortie dans une neige poudreuse et une nature sauvage.
Volet 4 : Cabane Brunet et Mont Rogneux – Atteindre un sommet à 3084 mètres
C’est une petite équipe de cinq personnes qui quitte Bienne à 7h30 pour rejoindre le Val de Bagnes et Lourtier. Guidé·e·s par André et Florent, la montée vers la cabane est régulière et très chaleureuse avec du soleil et des participant·e·s bien contents d’être là. Cette première étape se termine vers midi. Nous mangeons sur la terrasse avec un soleil radieux. Puis André nous propose encore quelques mètres de dénivelé supplémentaires, juste pour le plaisir, afin de parcourir les alentours de la cabane Brunet. Ensuite, nous apprenons à mettre des crampons juste avant de recevoir notre dortoir confortable. Le dimanche, les gourdes remplies de « thé de marche » nous commençons l’ascension vers le Rogneux avec, en toile de fond, les couleurs splendides des Dents du Midi. La montée est progressive, les conditions météorologiques sont exceptionnelles - grand soleil, neige plutôt détendue et température froide qui ne glace pas les doigts - mais nous rappelle que nous sommes encore en hiver. Les sept cents premiers mètres se déroulent à un rythme régulier, avec des pauses bienvenues, et le spectacle des cimes du Petit Combin, du Montfort, du Lac des Dix entres autres. Les « choses » et la randonnée se corsent quelque peu pour les 300 derniers mètres d’ascension. Nous ajoutons les couteaux pour être en sécurité dans la dernière pente, ne pas glisser et passer les conversions en toute sécurité. Enfin le sommet du Mont Rogneux, à 3 084 mètres d’altitude, belle récompense de cette ultime étape, facile a priori, mais défiante pour qui débute. Elle vient clôturer en beauté notre initiation au ski-alpinisme avec un repas tiré du sac face au Mont-Blanc. La descente vers Lourtier, dans sa première partie, s’est réalisée dans une neige de rêve, puis dans un mélange plus cartonné dès la cabane Brunet. L’excursion se termine à 13h00, avec de la fierté et des remerciements immenses à nos deux chefs de course, André et Florent, pour cette organisation parfaite, la confiance que vous donnez et la transmission de votre passion. Une seule envie à présent : rechausser les skis au plus vite pour partir à la découverte de nouveaux sommets !
Nicole Chatelain / 09.03.25
Je 27 fév. 2025
Course d'hiver seniors
14 participants se retrouvent à 9h au Tea-Room du Noirmont pour le traditionnel café-croissant offert par Brigitte, Josiane et Sylviane. Contraire à l’humeur des participants, la météo n’est pas au beau fixe mais, au moment du départ de la marche, il ne pleut pas. Donc départ pour Le Boéchet par un chemin légèrement différent que celui prévu par notre chef du jour, Andreas, afin d’éviter de nous embourber. La promenade relativement plate entre les sapins et en suivant partiellement le chemin des crêtes nous emmène en 1h30 au restaurant du Boéchet où nous retrouvons 4 clubistes non marcheurs. Pendant le repas, nous remarquons que dehors la météo s’est gâtée et que des flocons tombent. Au moment du café, Andreas nous offre un cake maison afin de fêter son anniversaire, qu’il ne fêtera en réalité qu’en 2026 ... puisqu’il est né le 29 février ... une bonne façon de rester jeune.Une accalmie de la météo nous permet, après le repas, de rejoindre le nouveau musée du ski inauguré fin 2023. C’est l’initiateur de ce projet, Laurent Donzé qui nous accueille et nous conte la naissance de ce musée. Passionné de skis, il les a collectionnés durant des années et entreposés dans une grange. Sa vaste collection de plus de 3'000 paires de skis et souliers concernait au début avant tout le ski de fond, sa passion. Ce n’est que plus tard qu’il s’est intéressé au ski alpin et autres disciplines. Un grand tournant intervient en 2019 lorsque Andrée Guenat rachète l’ancien restaurant de la gare et propose ce dernier comme musée. Après 2 ans de travaux et la création d’une fondation, le musée est ouvert au public en automne 2023.La visite du musée nous laisse parfois sans voix devant cette collection extraordinaire et très bien exposée. Les participants échangent leurs souvenirs d’enfance et après la visite de la partie skis pour tous, nous descendons un étage pour nous retrouver dans la partie skis professionnels avec le matériel de nombreux champions comme Odermatt, Yule ou Gremaud.Après cette visite, il est temps de prendre le chemin du retour en suivant plus ou moins la ligne du train via Le Creux-aux-Biches, Le Peupéquignot avant le rejoindre Le Noirmont sous un grésil fin mais intense.Ce fut une belle sortie avec une toute aussi belle découverte. Grand merci à Andreas de l’organisation de cette journée.
Di 2 fév. 2025
Gr. Tramelan randonnée à ski + fondue
Lorsque j’annonçai que les conditions d’enneigement étaient bonnes, certains participants restaient sceptiques, pour ne pas dire plus. Pourtant, à 9h30, onze passionnés de ski de randonnée étaient bien présents au parking des Bugnenets, prêts à partir malgré une légère brume qui, évidemment, suscita quelques remarques amicales.
C’est ensemble, en groupe compact, que nous nous sommes élancés sur une route au relief doux en direction du sud. Très vite, la pente s’accentua pour nous mener jusqu’au lieu-dit Le Fornel, où nous fîmes une pause bien méritée devant le restaurant encore fermé.
Reprenant notre ascension, nous avons suivi le sentier à travers la forêt, grimpant progressivement vers l’arête de la Combe Biosse. À notre arrivée, la récompense fut à la hauteur de nos efforts : une vue à couper le souffle sur les Alpes, avec en prime le Mont-Blanc trônant majestueusement à l’horizon. Après avoir savouré ce panorama, nous avons poursuivi notre chemin le long de l’arête, profitant pleinement de cette magnifique matinée hivernale.
À midi, nous avons trouvé un endroit idéal pour nous arrêter et installer nos réchauds. Tandis que les spécialistes de la fondue s’activaient à préparer le repas, les amateurs de photographie immortalisaient l’instant et servaient l’apéritif. Trois fondues furent concoctées, chacune avec sa petite touche personnelle : l’une au kirsch, une autre relevée d’ail et d’échalotes… Verdict ? Elles étaient toutes délicieuses, chacune à sa manière ! Ce fut un moment de partage convivial, ponctué d’anecdotes et de rires. Après ce festin montagnard, le groupe se scinda en deux : certains prirent la direction du Col de Chasseral, tandis que d’autres se dirigèrent vers La Cornette. La descente fut un pur plaisir, la neige exceptionnelle permettant à chacun de dévoiler ses talents de skieur dans des conditions idéales. Le hasard fit bien les choses : nous nous retrouvâmes tous au même moment devant le restaurant du Fornel, cette fois bien ouvert et animé.
Installés sur la terrasse bondée, nous avons savouré un dernier verre ensemble, profitant du soleil radieux et du paysage enneigé qui nous enchantait encore. Un grand merci à Étienne et Charles pour l’organisation impeccable de cette sortie, ainsi qu’à tous les participants : André, JeanClaude, Yolande, Gladys, Pierre-André, Sophie, Véronique, Claire-Lise et Anne. Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme un moment de plaisir, de nature et d’amitié.
Di 26 jan. 2025
Gr. Tramelan Rando facile en raquettes
Ce samedi, nous étions 14 membres du groupe de Tramelan à nous lancer dans une nouvelle aventure, orchestrée avec soin par Daniel, notre chef de course. Pour l'occasion, il avait pris en charge le gardiennage de la cabane Rochette, où un repas convivial nous attendait à midi.
Comme à l'accoutumée, le rendez-vous était fixé à 9h00 à Tramelan. Après quelques salutations matinales et l'organisation des voitures, nous empruntons la route en covoiturage jusqu'à Péry, point de départ de notre marche. Initialement prévue en raquettes, cette sortie s'est transformée en une randonnée pédestre, faute de neige.
Malgré l'absence de raquettes, le parcours n'en était pas moins exigeant, avec ses 760 mètres de dénivelé positif. L'effort a nécessité quelques arrêts stratégiques pour reprendre notre souffle et profiter de la vue qui se dégageait au fil de notre montée. Mais c'est avec une ponctualité parfaite que nous atteignons la cabane Rochette à midi pile, accueillie chaleureusement par Corinne, notre cuisinière du jour.
Après un apéritif généreux, nous passons à table pour déguster un délicieux plat de pennes bolognaises, préparé avec soin. Les discussions allaient bon train, la bonne humeur régnait, et nous nous attardons un peu plus que prévu autour de la table, savourant ce moment de convivialité.
Cependant, Daniel, toujours attentif au bon déroulement de la journée, nous rappelle à l'ordre. Il est temps de se remettre en marche, car nous devons encore redescendre la montagne. L'itinéraire du retour, passant par le Pichoux, se révèle parfois abrupt et met à l'épreuve les genoux des plus sensibles.
Avec un rythme soutenu pour éviter d'arriver à la nuit tombée, nous parvenons à conclure cette journée riche en efforts et en moments partagés. Ce fut une sortie mémorable, entre nature, amitié et saveurs, comme nous aimons organiser.
Les participants : Daniel, Andréas, André, Josianne, Brigitte, Laurence, Wilfred, Corinne, Claire-Lise, Manon, Thibaud, Yolande, Jean-Claude, Charles.
Je 23 jan. 2025
Cours avalanche
Récit cours sécurité avalanche 2025
Le jeudi soir 23 janvier, 14 randonneur.euse.s à ski se retrouvent au Coin des amis pour une formation sur les avalanches. Le lieu est propice. Il porte un nom qui rappelle l’amitié qui lie les montagnard.e.s et sa salle sous le toit nous met dans l’ambiance avec des températures idéales pour s’acclimater à un week-end dehors.
Patrice est l’instructeur et dévoué chef de course qui transmet ses nombreuses connaissances. Son Powerpoint est très intéressant, riche et vivant notamment grâce aux vidéos qu’il nous montre. Nous découvrons par exemple un lièvre variable sautant d’un bloc à l’autre dans une avalanche qui descend une face. Lui ne sera pas enfoui. Nous, nous essaierons de passer de la théorie à la pratique afin d’éviter les avalanches de plaque, de poudreuse ou de neige humide .
Le samedi matin, pas besoin de se déplacer dans les Alpes. Patrice nous a trouvé au-dessus de Corgémont des pentes suffisamment enneigées pour cacher nos DVA. Nous parquons après la métairie de la Petite Douane. La météo est clémente, un foehn doux souffle dans le ciel bleu. Les participants sont séparés en 2 groupes, Florent s’occupe des randonneur.euse.s qui ont un Barryvox S et Patrice des autres. Nous commençons pas des recherches simples avec une seule victime sous l’avalanche, puis nous passons aux recherches de plusieurs victimes ensevelies et testons même la technique des microbandes ou des cercles. Petit rappel aux lecteur.trice.s et pratiquant.e.s de randonnée à ski, le natel doit être éloigné au minimum de 30 cm du DVA, idéalement il faut le placer dans le sac à dos. Après une descente dans une neige agréablement transformée depuis le Petit Chasseral, la journée se termine par une boisson à la Cuisinière. Les tenanciers sont toujours aussi chaleureux. Chacun.e est remercié concrètement par Patrice pour sa participation au cours : il nous offre un jeu de carte pour nous rappeler que les sports de neige impliquent le respect de la faune, particulièrement en hiver. Oui, nous pouvons pratiquer nos activités de loisirs dans la nature tout en laissant suffisamment de place aux animaux sauvages. Les règles à suivre se trouvent sur https://nature-loisirs.ch/sports-de-neige-et-respect
Après avoir étudié la théorie et appris à utiliser notre matériel technique, nous sommes très motivés à passer à la pratique. Le dimanche matin, nous nous parquons dans le Diemtigtal, après Zwischenflüh, au pt 1328. Oui, la nouvelle neige est là, comme promis par le foehn qui a soufflé hier. Il y en a 5 cm au parking. Nous partons ski aux pieds, le ciel est entièrement dégagé. La montée dans la forêt est douce, nous admirons les arbres givrés sur un seul côté, signe qu’il a bien soufflé. En arrivant vers 1800m, au pied de quelques sapins clairsemés, nous voyons des empreintes de tétra lyre bien fraiches. Il a certainement déjà rejoint son trou dans la neige. Les parades nuptiales n’ont pas encore commencé. Nous débouchons sur un large plateau et débutons nos premières observations visuelles, certaines crêtes sont déneigées, vieilles traces d’avalanches sur les couloirs rocheux du Niderhore, belles plaques à vent sur d’autres pentes… Arrivés au sommet, Patrice nous conduit par le Nord en haut d’une magnifique pente. A nous la griserie de la descente dans la poudre jusqu’à l’alpage de Bunschlere ! Après le pique-nique, au vu de ces excellentes conditions, nous rechaussons les peaux et montons sur la crête du même nom pour une nouvelle splendide descente. Les pentes avoisinent les 30°, nous descendons l’un après l’autre. Nos virolets laissent de belles traces. Nous recollons les peaux pour passer le col Luegle et retrouver le plateau de l’Obergestele. La descente du retour est elle aussi en très bonne neige. Dans la forêt, nous nous arrêtons pour quelques exercices d’étude du profil de neige, de test du manteau neigeux et d’utilisation de la sonde. La fin de la descente se déroule sans soucis, avec toujours encore de la bonne neige jusqu’aux voitures.
Merci à tous les participant.e.s pour la bonne ambiance, les rires et le partage. Sincère merci à Patrice et Florent pour tout ce qu’il nous ont transmis, merci aussi à La Prévôtoise d’accueillir les Pertuistes. Oui, ce cours sécurité est super intéressant et agréable à suivre. Ça vaut vraiment la peine d’y revenir régulièrement. Bon hiver à chacun.e, si possible sans devoir sortir vos pelles et sonde du sac.
Monique
Di 12 jan. 2025
Diemtigtal
Sortie du 12.01.2025 organisée par Florent Günter dans le Diemtigtal. Participants :
André, Lydia, Audrey, Laurent, Christophe, Olivier, Guillaume, Pierrick, Sébastien,
Simon et Nadine.
Au vu des conditions d’enneigement et d’avalanches, Florent nous choisit le
Drümännler à 2436 mètres. Grâce à la présence d’André Montavon, Lydia et
Sébastien peuvent se joindre au groupe. Merci André !
Nous nous retrouvons pour les prévôtois et les habitants des alentours à Eschert
pour regrouper les voitures puis nous rejoignons les autres à Tavannes pour 07:00
puis départ pour le café à Münsingen après avoir chargé deux personnes à Bienne.
L’équipe est au complet. Le café est servi ! Les présentations étant faites et le lieu de
départ détaillé, nous partons pour le parking du Fildrich, à 1300 mètres d’altitude, où
nous laissons les voitures. Un froid glacial nous accueille et malgré le bon rythme de
progression de Florent, ce froid nous accompagne jusqu’au soleil que nous
rejoignons en haut de la première pente.
Le planning est parfait, nous arrivons au col pour midi ! Nous déposons les skis et
marchons jusqu’au sommet en faisant bien attention de ne pas glisser, la couche de
neige étant fine car soufflée par le vent et l’herbe glissante. Voilà 1100 mètres de
dénivelés avalés ! La vue au sommet est parfaitement dégagée et nous admirons le
Männliflue, le Gsür, le Rauflihorn et l’Albristhorn, entre autres sommets. Nous
sommes au-dessus d’Abelboden et en face nous voyons Engstligenalp. Un fort vent
nous fait renoncer à y pique-niquer. Nous redescendons jusqu’au dépôt et
rechaussons les skis. La descente se fait dans une couche de poudreuse, pas
épaisse, mais elle a le mérite d’être là. Nous nous installons à mi-chemin au soleil où
nous sortons les sandwichs. La pause terminée, nous quittons le soleil pour
redescendre dans la vallée glaciale. Nous pouvons observer, tombant du ciel, une
pluie de paillettes, magnifique. Merci au grand froid pour ce spectacle !
Nous récupérons les voitures pour rejoindre un restaurant un peu plus bas dans la
vallée, recommandé par André. Nous profitons de nous réchauffer et de partager un
moment simple de convivialité.
Certaines personnes sont là pour la beauté des paysages, d’autres pour le plaisir de
faire des efforts ou pour faire des connaissances et d’autres encore pour s’évader et
s’éloigner un instant de leur quotidien, mais toutes ont une passion commune qui les
lie, l’amour de la montagne.
Merci à Florent pour cette course menée de main de maître, aidé par André, et merci
à tous pour ce bon moment partagé.
Nadine